Adoptée sans peine par le Parlement, la loi contre le terrorisme a tout de suite braqué contre elle l’essentiel de la classe politique de l’opposition et les organisations de la société civile.
Globalement jugée liberticide, ses pourfendeurs au rang desquels le mouvement Dynamique citoyenne s’inquiètent de la définition que la loi fait, en son article 2, des actes considérés comme terroristes, et surtout de la sanction pénale encourue : « est puni de mort, celui qui à titre personnel en complicité ou en co-action commet tout acte susceptible de causer la mort ».
Plus loin, le même article précise que « toute personne reconnue coupable de fait de perturbations du fonctionnement normal du service public ou qui peut créer une situation de crise au sein des populations ou encore créer un insurrection générale dans le pays, tombe également sous le coup de la peine capitale ».
Maurci Kamto, Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), un parti de l’opposition, a dénoncé une loi qui criminalise les réunions et les manifestations publiques pendant que le mouvement Dynamique citoyenne a demandé au président Paul Biya de surseoir à la promulgation en l’état de ladite loi.
-
Cameroun: les camionneurs en grève après la mort de l'un d'eux
-
Au Nigeria, le manque de contribution des États nourrit la déscolarisation
-
Guinée: l'ONU appelle à un «sursaut national» contre les violences sexuelles après le viol d'une fillette
-
RDC: au moins une dizaine de morts dans un éboulement dans le Sud-Kivu
-
L'armée soudanaise affirme avoir repris le contrôle d'une capitale régionale clé