Au Cameroun, le MRC a annoncé lundi 25 novembre qu'il ne participera pas aux élections législatives et municipales, convoquées pour le 9 février 2020.
C'est au terme d'une concertation avec le directoire du parti que Maurice Kamto a communiqué cette décision du MRC de se retirer des législatives aux journalistes. Le MRC n'ira pas aux élections, aussi longtemps que la crise et l'instabilité perdureront dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, a-t-il expliqué en substance.
Tenir des élections dans les conditions actuelles de déstructuration de ces régions anglophones reviendrait à cautionner la partition de fait du Cameroun, a insisté Maurice Kamto.
Le code électoral pointé du doigt
L'autre principale raison de ce retrait est la non-révision du code électoral que le MRC estime avantageux au parti au pouvoir. Prenant appui sur ses participations aux dernières élections, les législatives et les municipales de 2013 et la présidentielle d'octobre 2018, Maurice Kamto en est arrivé à la conclusion que « sans un code électoral révisé et consensuel, les mêmes causes produiront les mêmes effets ».
Il a par ailleurs appelé les autres formations politiques de l'opposition, la société civile et les Camerounais en général, à s'inscrire eux aussi dans cette dynamique de boycott.
Ce retrait sur le fil en cette journée de clôture de dépôt des candidatures a surpris plus d'un observateur. Le MRC comme d'autres partis politiques ayant activement travaillé ces dernières semaines à l'investiture de ses candidats
C'est au terme d'une concertation avec le directoire du parti que Maurice Kamto a communiqué cette décision du MRC de se retirer des législatives aux journalistes. Le MRC n'ira pas aux élections, aussi longtemps que la crise et l'instabilité perdureront dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, a-t-il expliqué en substance.
Tenir des élections dans les conditions actuelles de déstructuration de ces régions anglophones reviendrait à cautionner la partition de fait du Cameroun, a insisté Maurice Kamto.
Le code électoral pointé du doigt
L'autre principale raison de ce retrait est la non-révision du code électoral que le MRC estime avantageux au parti au pouvoir. Prenant appui sur ses participations aux dernières élections, les législatives et les municipales de 2013 et la présidentielle d'octobre 2018, Maurice Kamto en est arrivé à la conclusion que « sans un code électoral révisé et consensuel, les mêmes causes produiront les mêmes effets ».
Il a par ailleurs appelé les autres formations politiques de l'opposition, la société civile et les Camerounais en général, à s'inscrire eux aussi dans cette dynamique de boycott.
Ce retrait sur le fil en cette journée de clôture de dépôt des candidatures a surpris plus d'un observateur. Le MRC comme d'autres partis politiques ayant activement travaillé ces dernières semaines à l'investiture de ses candidats
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