Les deux co-accusés Michel Thierry Atangana (G) et Titus Edzoa
Le procès va recommencer à zéro. Les juges sont apparus au nombre de deux au lieu de trois comme d’habitude, et la présidente du tribunal a expliqué que la magistrate absente venait d’être nommée ailleurs et qu’il fallait donc recomposer la collégialité des juges, ce qui revient donc, en droit, à tout recommencer.
Alors dès l’audience levée, cela a été l’émoi. Les avocats de la défense ont crié au scandale, au déni de justice, au coup bas.
Maître Rémi Barousse : «ce procès n’est qu’un procès politique, ce que l’on appelle en droit français un déni de justice»
Avocat de Michel-Thierry Atangana
après deux ans et demi de débat, la justice camerounaise et –il ne faut pas se leurrer-, l’Etat camerounais qui est derrière, refusent de juger cette affaire là… le dossier est vide ; ce n’est qu’un procès politique.
On a vu une scène assez forte : maître Léonard Ndem, ténor du barreau camerounais, fondant en larmes et se faisant consoler par son client Titus Edzoa, lui resté de marbre. Quant à Michel Thierry Atangana, son co-accusé français, il semblait abasourdi.
Les deux hommes sont en détention depuis quinze ans. Ils ont été condamnés en 1997 pour malversations et ce procès en était donc un second intenté contre eux pour des faits similaires : l’instruction avait duré douze ans, le procès presque trois.
Aujourd’hui devant le palais de justice, leur défense et leurs partisans ont crié au procès politique, « au rouleau compresseur judiciaire », pour reprendre une expression devenue classique au Cameroun et qui a trait à ces procès à tiroirs, ces procès fleuves anti-corruption qui concernent des anciens proches du président Biya tombés en disgrâce.
Eric Atangana : «Je suis surpris mais tout à la fois je m’y attendais… »
Eric Atangana est le fils de Michel Thierry Atangana
A la base, c’était une affaire politique et malgré toutes les preuves qui ont été données, il n’y a rien à faire, on repart à zéro à chaque fois… c’est un gros coup sur la tête… et on commence à être à court de solutions. J’aimerais bien que la politique française commence à s’impliquer dans cette histoire… pour qu’enfin il y ait une audience qui se déroule à peu près normalement pour savoir si mon père il est vraiment coupable ou non coupable…
Source: RFI
Alors dès l’audience levée, cela a été l’émoi. Les avocats de la défense ont crié au scandale, au déni de justice, au coup bas.
Maître Rémi Barousse : «ce procès n’est qu’un procès politique, ce que l’on appelle en droit français un déni de justice»
Avocat de Michel-Thierry Atangana
après deux ans et demi de débat, la justice camerounaise et –il ne faut pas se leurrer-, l’Etat camerounais qui est derrière, refusent de juger cette affaire là… le dossier est vide ; ce n’est qu’un procès politique.
On a vu une scène assez forte : maître Léonard Ndem, ténor du barreau camerounais, fondant en larmes et se faisant consoler par son client Titus Edzoa, lui resté de marbre. Quant à Michel Thierry Atangana, son co-accusé français, il semblait abasourdi.
Les deux hommes sont en détention depuis quinze ans. Ils ont été condamnés en 1997 pour malversations et ce procès en était donc un second intenté contre eux pour des faits similaires : l’instruction avait duré douze ans, le procès presque trois.
Aujourd’hui devant le palais de justice, leur défense et leurs partisans ont crié au procès politique, « au rouleau compresseur judiciaire », pour reprendre une expression devenue classique au Cameroun et qui a trait à ces procès à tiroirs, ces procès fleuves anti-corruption qui concernent des anciens proches du président Biya tombés en disgrâce.
Eric Atangana : «Je suis surpris mais tout à la fois je m’y attendais… »
Eric Atangana est le fils de Michel Thierry Atangana
A la base, c’était une affaire politique et malgré toutes les preuves qui ont été données, il n’y a rien à faire, on repart à zéro à chaque fois… c’est un gros coup sur la tête… et on commence à être à court de solutions. J’aimerais bien que la politique française commence à s’impliquer dans cette histoire… pour qu’enfin il y ait une audience qui se déroule à peu près normalement pour savoir si mon père il est vraiment coupable ou non coupable…
Source: RFI