Les détenus qui étaient en grève de la faim à la prison du Camp pénal ont décidé de surseoir à leur diète qu'ils avaient débuté le lundi 05 juillet après une médiation entamée par les autorités de la prison, rapporte un communiqué de l’ASRED. « Tous les détenus isolés ont rejoint sur autorisation de l'autorité leurs chambres respectives », peut-on lire dans le document parvenu à PressAfrik.
Qui ajoute que « Les détenus, après avoir parlé au téléphone via le télécentre de ladite prison avec le Président de l'ASRED, exigent un meilleur traitement et une diligence rapide dans le traitement des dossiers des appelants afin qu'il soit jugé le plus rapidement d'autant plus que certains ont vu leurs dossiers se perdre dans les tiroirs des instances judiciaires ».
Ibrahima Sall et ses camarades de rappeler: « Sur les conditions de détention, ils disent qu'ils purgent de très longues peines et leurs familles sont très fatiguées. Certains n'ont même plus de visite. Cependant, ils disent accepter leur sort et demandent uniquement le respect de certains agents à leur égard et déclarent aussi qu'ils n'accepteront aucune forme de maltraitance de quelque nature que ce soit vu que l'état les oublie dans son volet réinsertion sociale. Ils estiment être sans espoir après leur libération du fait de la stigmatisation dont ils sont victimes ».
Qui ajoute que « Les détenus, après avoir parlé au téléphone via le télécentre de ladite prison avec le Président de l'ASRED, exigent un meilleur traitement et une diligence rapide dans le traitement des dossiers des appelants afin qu'il soit jugé le plus rapidement d'autant plus que certains ont vu leurs dossiers se perdre dans les tiroirs des instances judiciaires ».
Ibrahima Sall et ses camarades de rappeler: « Sur les conditions de détention, ils disent qu'ils purgent de très longues peines et leurs familles sont très fatiguées. Certains n'ont même plus de visite. Cependant, ils disent accepter leur sort et demandent uniquement le respect de certains agents à leur égard et déclarent aussi qu'ils n'accepteront aucune forme de maltraitance de quelque nature que ce soit vu que l'état les oublie dans son volet réinsertion sociale. Ils estiment être sans espoir après leur libération du fait de la stigmatisation dont ils sont victimes ».