Cette campagne contre la tenue du référendum va se dérouler en plusieurs phases : à savoir la saisine de la Cédéao, de l’Union africaine, de l’Union européenne et du secrétaire général des Nations unies. Sur le plan national, les députés de l’opposition mèneront la « résistance parlementaire ».
« La Constitution impose au président du Faso et à son gouvernement de soumettre à l’appréciation préalable du Parlement tout projet de référendum qui aurait pour finalité de modifier cette Constitution » insiste Zéphirin Diabré, chef de file de l’opposition politique burkinabè.
→ A (RE)LIRE : Burkina Faso: l'opposition ne veut pas de référendum constitutionnel
L’opposition annonce également la mise en place de ce qu’elle nomme un comité contre le référendum dans tous les secteurs de la société burkinabè tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays. « Leur rôle sera de porter tout mot d’ordre qui viendrait du chef de file de l’opposition et de mener toute activité conformément aux directives que le chef de file viendrait à prendre », explique maître Benewendé Stanislas Sankara.
Cette offensive de l’opposition politique contre la tenue d’un référendum sur l’article 37 de la Constitution commencera le 31 mai prochain par un rassemblement populaire au Stade du 4 août de Ouagadougou.
Source : Rfi.fr
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