Finalement, Ousmane Sonko n'est pas venu faire sa déclaration devant la maison de Barthélémy Dias, tête de liste de la coalition Samm Sa Kaddu, à Sicap Baobab, ce mardi, comme il l'avait annoncé.. Le maire de Dakar qui a indiqué l’avoir attendu toute la journée s’est dit « déçu. » « Je devais sortir pour sillonner Dakar mais comme il avait dit qu’il allait venir ici (Sicap Baobab) je l’attendais. Mais il a encore montré qu’il ne sait pas dire la vérité, car il n’est pas venu. Aujourd'hui je l'ai attendu toute la journée et il a confirmé encore une fois qu'il n'est pas un homme de parole. Il a envoyé des gamins à Baobab et ils ont été corrigés par les jeunes du quartier. Mais, j'invite les voisins à les accueillir les bras ouverts et avec hospitalité, la prochaine fois », a t-il ironisé.
Barthélémy Dias a profité de l’occasion pour faire des révélations sur son passé avec l’actuel Premier ministre et leader de Pastef. « Il est venu un matin chez moi un jour à la Sicap Baobab, très tôt le matin, il avait les larmes aux yeux et la peur au ventre, en disant qu’on voulait l’assassiner et brûler sa maison. Il m’a demandé de l’aide. Je l’ai rassuré, je lui ai appris des choses, et je l’ai aidé à protéger sa famille, » a-t-il révélé.
Il a également précisé qu’au moment de l’arrestation d'Ousmane Sonko, c'était son personnel de sécurité et sa logistique qui l'avaient accompagné pendant neuf jours. Selon lui, le leader du parti Pastef connaît parfaitement tous les membres de son équipe de sécurité.
Accusant Sonko de manipulation et de mensonge, Dias a déclaré que « Ousmane Sonko n’a jamais vu d'arme. C’est moi qui lui ai montré, je lui ai appris comment recharger et tirer. Il est venu chez moi, je lui ai montré mes secrets et aujourd’hui, il est allé me dénoncer. »
Concernant les accusations de possession d’armes, Barthélémy Dias a été catégorique. « Le ministre de l’Intérieur n’a jamais reçu un bulletin de renseignement prouvant que j’ai acheté des armes. Mais comme Sonko est un menteur, il est venu raconter que j’ai acheté des armes. »
Revenant sur les incidents survenus à Saint-Louis entre les militants de Pastef et de la coalition Samm Sa Kaddu, l’ex député a informé que « 83 gardes du corps avaient été arrêtés, dont huit appartenant à Bougane Gaye Dany. » Il a insisté sur le fait que leur rôle était uniquement de « sécuriser les membres de la coalition, et non de mener des violences. » Les tensions entre les deux camps ont rapidement dégénéré en affrontements physiques. Au cours de la journée du mardi 12 novembre, des échauffourées ont éclaté entre les militants de Pastef et de Samm Sa Kaddu, les deux groupes s'affrontant par jets de pierres, tandis que les forces de l'ordre ont dû intervenir en lançant des tirs de gaz lacrymogènes pour disperser la foule. À l'approche des élections, malgré les appels au calme, les tensions ne cessent de monter, laissant craindre une fin de campagne électorale marquée par une forte instabilité.
Barthélémy Dias a profité de l’occasion pour faire des révélations sur son passé avec l’actuel Premier ministre et leader de Pastef. « Il est venu un matin chez moi un jour à la Sicap Baobab, très tôt le matin, il avait les larmes aux yeux et la peur au ventre, en disant qu’on voulait l’assassiner et brûler sa maison. Il m’a demandé de l’aide. Je l’ai rassuré, je lui ai appris des choses, et je l’ai aidé à protéger sa famille, » a-t-il révélé.
Il a également précisé qu’au moment de l’arrestation d'Ousmane Sonko, c'était son personnel de sécurité et sa logistique qui l'avaient accompagné pendant neuf jours. Selon lui, le leader du parti Pastef connaît parfaitement tous les membres de son équipe de sécurité.
Accusant Sonko de manipulation et de mensonge, Dias a déclaré que « Ousmane Sonko n’a jamais vu d'arme. C’est moi qui lui ai montré, je lui ai appris comment recharger et tirer. Il est venu chez moi, je lui ai montré mes secrets et aujourd’hui, il est allé me dénoncer. »
Concernant les accusations de possession d’armes, Barthélémy Dias a été catégorique. « Le ministre de l’Intérieur n’a jamais reçu un bulletin de renseignement prouvant que j’ai acheté des armes. Mais comme Sonko est un menteur, il est venu raconter que j’ai acheté des armes. »
Revenant sur les incidents survenus à Saint-Louis entre les militants de Pastef et de la coalition Samm Sa Kaddu, l’ex député a informé que « 83 gardes du corps avaient été arrêtés, dont huit appartenant à Bougane Gaye Dany. » Il a insisté sur le fait que leur rôle était uniquement de « sécuriser les membres de la coalition, et non de mener des violences. » Les tensions entre les deux camps ont rapidement dégénéré en affrontements physiques. Au cours de la journée du mardi 12 novembre, des échauffourées ont éclaté entre les militants de Pastef et de Samm Sa Kaddu, les deux groupes s'affrontant par jets de pierres, tandis que les forces de l'ordre ont dû intervenir en lançant des tirs de gaz lacrymogènes pour disperser la foule. À l'approche des élections, malgré les appels au calme, les tensions ne cessent de monter, laissant craindre une fin de campagne électorale marquée par une forte instabilité.
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