Aucun programme ne peut être exempt de reproches, mais en prenant en compte la kyrielle d’objections émises par bon nombre d’organisations de diverses natures, il est inconcevable d’esquiver la question selon laquelle les candidats pourront-ils répondre aux attentes du peuple à travers leur programme pour la présidentielle de 2012.
La campagne électorale a démarré depuis dimanche 04 février. Même si les 14 candidats validés par le Conseil Constitutionnel sillonnent l’étendue du territoire national pour gagner la confiance du peuple afin d’être élu au soir du 26 février, les multiples reproches sur la tangibilité dans le programme des candidats laissent croire une carence programmatique de ces derniers.
La semaine dernière, la fédération des associations féminines avait élevé la voix pour dénoncer une discrimination à l’encontre de la gent féminine dans le programme des candidats, en omettant de sa liste de discriminateurs, les candidates Diouma Diakhaté et Amsatou Sow Sidibé qui selon ces organisations féminines sont les seules à se préoccuper des problèmes des femmes.
Par ailleurs, dans un contexte marqué par l’instabilité scolaire, bon nombre de citoyens disent ne pas retrouver dans le discours des candidats, des propos qui rassurent pour le bon fonctionnement de l’éducation. L’ancien secrétaire général du SUDES, Mamadou Diouf et les syndicats d’enseignants disent rester sur leur faim et proposent aux différents candidats d’élaborer des plans pour sauver l’année.
Les organisations paysannes viennent aussi étendre la liste des inassouvis. La CNCR, l’IPAR et le CONGAD tiennent, en perspective de la présidentielle de 2012, un forum national sur les enjeux du développement agricole et rural et les propositions paysannes pour la réforme foncière au Sénégal. Pas convaincus pour le moment du programme livré par les candidats, ces acteurs agricoles interpellent ceux qui ont la prétention de diriger le pays, en les invitant à prendre part à ce forum de 48 heures.
Un infini de reproches des candidats parmi tant d’autres qui ressuscitent encore la lancinante question : les candidats seront-ils à la hauteur des attentes du peuple à travers leur programme d'ici à la fin de la campagne?
La campagne électorale a démarré depuis dimanche 04 février. Même si les 14 candidats validés par le Conseil Constitutionnel sillonnent l’étendue du territoire national pour gagner la confiance du peuple afin d’être élu au soir du 26 février, les multiples reproches sur la tangibilité dans le programme des candidats laissent croire une carence programmatique de ces derniers.
La semaine dernière, la fédération des associations féminines avait élevé la voix pour dénoncer une discrimination à l’encontre de la gent féminine dans le programme des candidats, en omettant de sa liste de discriminateurs, les candidates Diouma Diakhaté et Amsatou Sow Sidibé qui selon ces organisations féminines sont les seules à se préoccuper des problèmes des femmes.
Par ailleurs, dans un contexte marqué par l’instabilité scolaire, bon nombre de citoyens disent ne pas retrouver dans le discours des candidats, des propos qui rassurent pour le bon fonctionnement de l’éducation. L’ancien secrétaire général du SUDES, Mamadou Diouf et les syndicats d’enseignants disent rester sur leur faim et proposent aux différents candidats d’élaborer des plans pour sauver l’année.
Les organisations paysannes viennent aussi étendre la liste des inassouvis. La CNCR, l’IPAR et le CONGAD tiennent, en perspective de la présidentielle de 2012, un forum national sur les enjeux du développement agricole et rural et les propositions paysannes pour la réforme foncière au Sénégal. Pas convaincus pour le moment du programme livré par les candidats, ces acteurs agricoles interpellent ceux qui ont la prétention de diriger le pays, en les invitant à prendre part à ce forum de 48 heures.
Un infini de reproches des candidats parmi tant d’autres qui ressuscitent encore la lancinante question : les candidats seront-ils à la hauteur des attentes du peuple à travers leur programme d'ici à la fin de la campagne?