Abdoulaye Wade, au pouvoir depuis 2000 et qui affrontera au second tour de la présidentielle du 25 mars son ancien Premier ministre Macky Sall, a pris la tête d'une marche de ses partisans qui, sur 5 km, l'a conduit de l'aéroport de Ziguinchor au centre-ville.
Là, devant le gouvernorat de région, 300 militantes de "la plateforme des femmes pour la paix en Casamance" l'attendaient.
Une dirigeante du mouvement, Ndeye Marie Thiam, lui a alors posé une série de questions, en particuliercomment il entendait ramener une "paix définitive" en Casamance, "soutenir les populations désemparées", s'il était "ouvert à des négociations" avec la rébellion et quel "rôle" il souhaitait donner aux pays voisins, Gambie et Guinée-Bissau, dans la recherche d'une résolution du conflit.
Dans sa réponse, le président-candidat a affirmé que son "premier souci" était la paix en Casamance, ajoutant cependant qu'on "ne fait pas de la diplomatie dans la rue". "Je ne peux pas parler ici de ce que je discute avec le maquis (rébellion). Les grands chefs du maquis, je les connais, nous discutons par intermédiaires" interposés, a-t-il affirmé.
Sur l'implication de la Gambie et de la Guinée-Bissau dans la recherche de la paix, il s'est dit disposé à ce qu'ils y soient associés, ajoutant cependant: "Nous savons qu'il y a la main de l'étranger dans cette affaire de la Casamance". Cette région est le théatre depuis 1982 d'un conflit opposant l'armée sénégalaise au Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC, rébellion indépendantiste).
Des périodes d'apaisement relatif y alternent avec des périodes de violences marquées par des accrochages entre rebelles et militaires, des attaques à main armée et, dernièrement, des rapts de membres de forces de sécurité. Depuis fin 2011, les rebelles ont intensifié leurs actions.
Le conflit a fait des milliers de victimes civiles et militaires et des dizaines de milliers de déplacés et réfugiés.
"La plateforme des femmes pour la paix en Casamance" avait annoncé le 5 mars qu'elle voulait entendre Abdoulaye Wade et Macky Sall sur leur projet pour la paix dans cette région du Sénégal.
Avec AFP
Là, devant le gouvernorat de région, 300 militantes de "la plateforme des femmes pour la paix en Casamance" l'attendaient.
Une dirigeante du mouvement, Ndeye Marie Thiam, lui a alors posé une série de questions, en particuliercomment il entendait ramener une "paix définitive" en Casamance, "soutenir les populations désemparées", s'il était "ouvert à des négociations" avec la rébellion et quel "rôle" il souhaitait donner aux pays voisins, Gambie et Guinée-Bissau, dans la recherche d'une résolution du conflit.
Dans sa réponse, le président-candidat a affirmé que son "premier souci" était la paix en Casamance, ajoutant cependant qu'on "ne fait pas de la diplomatie dans la rue". "Je ne peux pas parler ici de ce que je discute avec le maquis (rébellion). Les grands chefs du maquis, je les connais, nous discutons par intermédiaires" interposés, a-t-il affirmé.
Sur l'implication de la Gambie et de la Guinée-Bissau dans la recherche de la paix, il s'est dit disposé à ce qu'ils y soient associés, ajoutant cependant: "Nous savons qu'il y a la main de l'étranger dans cette affaire de la Casamance". Cette région est le théatre depuis 1982 d'un conflit opposant l'armée sénégalaise au Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC, rébellion indépendantiste).
Des périodes d'apaisement relatif y alternent avec des périodes de violences marquées par des accrochages entre rebelles et militaires, des attaques à main armée et, dernièrement, des rapts de membres de forces de sécurité. Depuis fin 2011, les rebelles ont intensifié leurs actions.
Le conflit a fait des milliers de victimes civiles et militaires et des dizaines de milliers de déplacés et réfugiés.
"La plateforme des femmes pour la paix en Casamance" avait annoncé le 5 mars qu'elle voulait entendre Abdoulaye Wade et Macky Sall sur leur projet pour la paix dans cette région du Sénégal.
Avec AFP
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