PETER ODEMWINGIE, les quarts de finale, était-ce un minimum pour le Nigeria?
P.O. : Non, le minimum c'est la demi-finale, même si nous sommes venus ici avec l'objectif de gagner le tournoi. Dans un jour où nous sommes bien, tout est positif, et on peut battre tout le monde, même les meilleurs, comme la Côte d'Ivoire.
A-t-on vu la grande équipe du Nigeria jusqu'à présent ?
P.O. : Non, pas encore. On a encore beaucoup à montrer, même si on a battu le Mozambique 3-0. On peut jouer beaucoup mieux que ça. Il y a eu deux ou trois changements dans l'équipe, avec notamment Etuhu et Obasi qui avaient peu joué pendant les éliminatoires. On essaie de mieux se comprendre pour jouer tous ensemble. Il y a eu aussi beaucoup de pression, mais maintenant on est plus détendus. Tout le monde attend des résultats positifs par rapport à notre potentiel, qui est grand. Nous voulons finir cette compétition avec le sourire.
Le Nigeria aborde son quart de finale en favori...
P.O. : Oui, nous sommes indiscutablement les favoris, c'est normal. Hier, on a été trop relâchés à l'entraînement, et le coach nous a dit qu'il voulait nous voir plus sérieux. La Zambie est une équipe bien organisée où il n'y a pas de grands joueurs qui se détachent du collectif. On risque le complexe de supériorité: c'est ça qui nous perturbe parfois, comme on dit au Nigeria: "Too much confidence !" (trop de confiance).
Ce sera une confrontation de styles ?
P.O. : Oui, physiquement, on est grands et plus forts, mais au niveau du mouvement, les Zambiens sont plus agiles. Ils courent vite et beaucoup, et pour des grands gabarits ça peut être difficile. On va essayer d'être compacts. Mais dans l'ensemble ils vont avoir plus de problèmes contre nous que nous contre eux.
La CAN vous sert-elle à préparer la Coupe du monde ?
P.O. : Je n'ai entendu aucun joueur parler de Coupe du monde. C'est la 4e CAN pour moi, et il me manque une bonne médaille. J'en ai eu deux en bronze, et nous voulons tous la médaille d'or.
Avez-vous pris une nouvelle dimension en équipe nationale ?
P.O. : C'est venu tout seul... Cela fait sept ans que je fais partie de la sélection. Ca fait deux ans que ça se passe bien pour moi, j'ai été élu joueur nigérian de l'année en 2009. Quand Yakubu a été remplacé, j'ai eu le brassard parce que je suis le deuxième plus ancien après lui. C'est un honneur pour moi, qui ne suis pas habitué à être capitaine en club.
Allez-vous rester au Lokomotiv Moscou ?
P.O. : Pour la saison prochaine, oui. On sera plus visibles parce qu'on s'est qualifiés pour l'Europa League. On a recruté de bons joueurs et nous aurons une bonne équipe. J'aime beaucoup la ville de Moscou, où j'ai aussi ma famille et mes amis. Mais mon ambition est d'aller plus haut, dans un grand championnat et dans une grande équipe. Dans n'importe quel pays, mais dans une grande équipe.
P.O. : Non, le minimum c'est la demi-finale, même si nous sommes venus ici avec l'objectif de gagner le tournoi. Dans un jour où nous sommes bien, tout est positif, et on peut battre tout le monde, même les meilleurs, comme la Côte d'Ivoire.
A-t-on vu la grande équipe du Nigeria jusqu'à présent ?
P.O. : Non, pas encore. On a encore beaucoup à montrer, même si on a battu le Mozambique 3-0. On peut jouer beaucoup mieux que ça. Il y a eu deux ou trois changements dans l'équipe, avec notamment Etuhu et Obasi qui avaient peu joué pendant les éliminatoires. On essaie de mieux se comprendre pour jouer tous ensemble. Il y a eu aussi beaucoup de pression, mais maintenant on est plus détendus. Tout le monde attend des résultats positifs par rapport à notre potentiel, qui est grand. Nous voulons finir cette compétition avec le sourire.
Le Nigeria aborde son quart de finale en favori...
P.O. : Oui, nous sommes indiscutablement les favoris, c'est normal. Hier, on a été trop relâchés à l'entraînement, et le coach nous a dit qu'il voulait nous voir plus sérieux. La Zambie est une équipe bien organisée où il n'y a pas de grands joueurs qui se détachent du collectif. On risque le complexe de supériorité: c'est ça qui nous perturbe parfois, comme on dit au Nigeria: "Too much confidence !" (trop de confiance).
Ce sera une confrontation de styles ?
P.O. : Oui, physiquement, on est grands et plus forts, mais au niveau du mouvement, les Zambiens sont plus agiles. Ils courent vite et beaucoup, et pour des grands gabarits ça peut être difficile. On va essayer d'être compacts. Mais dans l'ensemble ils vont avoir plus de problèmes contre nous que nous contre eux.
La CAN vous sert-elle à préparer la Coupe du monde ?
P.O. : Je n'ai entendu aucun joueur parler de Coupe du monde. C'est la 4e CAN pour moi, et il me manque une bonne médaille. J'en ai eu deux en bronze, et nous voulons tous la médaille d'or.
Avez-vous pris une nouvelle dimension en équipe nationale ?
P.O. : C'est venu tout seul... Cela fait sept ans que je fais partie de la sélection. Ca fait deux ans que ça se passe bien pour moi, j'ai été élu joueur nigérian de l'année en 2009. Quand Yakubu a été remplacé, j'ai eu le brassard parce que je suis le deuxième plus ancien après lui. C'est un honneur pour moi, qui ne suis pas habitué à être capitaine en club.
Allez-vous rester au Lokomotiv Moscou ?
P.O. : Pour la saison prochaine, oui. On sera plus visibles parce qu'on s'est qualifiés pour l'Europa League. On a recruté de bons joueurs et nous aurons une bonne équipe. J'aime beaucoup la ville de Moscou, où j'ai aussi ma famille et mes amis. Mais mon ambition est d'aller plus haut, dans un grand championnat et dans une grande équipe. Dans n'importe quel pays, mais dans une grande équipe.