L'Egyptien Ahmed Hassan et le Ghanéen André Ayew.
C’est une petite bizarrerie de l’histoire de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) de football qui va prendre fin. En 27 CAN, les deux sélections les plus titrées, l’Egypte (6) et le Ghana (4), ne se sont jamais affrontées en finale. Elles vont le faire ce 31 janvier 2010 à Luanda, après avoir respectivement éliminé l’Algérie (4-0) et le Nigeria (1-0) en demis.
Les deux pays vont pourtant jouer leur huitième finale continentale (le Cameroun suit au palmarès avec 4 sacres et 6 finales). Mais Egyptiens et Ghanéens semblent s’éviter. Malgré 22 participations en phases finales de CAN pour les Pharaons (89 matches joués) et 17 pour les Black Stars (70 matches joués), Nord-africains et ouest-africains ne se sont rencontrés que deux fois : c’était en 1970 (1-1) et en 1992 (1-0 pour le Ghana).
Egypte et Ghana présents malgré les forfaits
Egyptiens et Ghanéens ont su forcer le destin pour se retrouver à ce stade de la compétition. Les premiers ont maîtrisé leur sujet de bout en bout malgré les absences de Mohamed Abotreika, de Mohamed Barakat et d’Amr Zaki. On pouvait les imaginer passablement traumatisés par leur non-qualification en Coupe du monde. Face à leurs bourreaux algériens, ça ne s’est pas vu même si l'arbitrage a joué un grand rôle à Benguela. Les hommes d'Hassan Shehata ne sont ainsi plus qu’à 90 minutes d’un septième trophée et d’une inédite passe de trois.
La présence des Ghanéens en finale est encore plus impressionnante. L’équipe coachée par le Serbe Milovan Rajevac s’est présentée en Angola sans Stephen Appiah, Sulley Ali Muntari, Laryea Kingston, John Paintsil, John Mensah, Prince Tagoe et avec des Michael Essien (reparti à Chelsea) et Anthony Annan diminués. C’est quasiment le onze de départ qui est absent de cette CAN 2010. Mais, malgré une défaite initiale contre la Côte d’Ivoire (1-3), les jeunes suppléants ont maintenu le cap. Les André Ayew, Samuel Inkoom, Ransford Osei, champions juniors d’Afrique et du monde en 2009 ont basculé dans la cour des grands en 2010. Reste à la conquérir au stade du 11 novembre face à des Egyptiens rompus aux grands rendez-vous.
Les deux pays vont pourtant jouer leur huitième finale continentale (le Cameroun suit au palmarès avec 4 sacres et 6 finales). Mais Egyptiens et Ghanéens semblent s’éviter. Malgré 22 participations en phases finales de CAN pour les Pharaons (89 matches joués) et 17 pour les Black Stars (70 matches joués), Nord-africains et ouest-africains ne se sont rencontrés que deux fois : c’était en 1970 (1-1) et en 1992 (1-0 pour le Ghana).
Egypte et Ghana présents malgré les forfaits
Egyptiens et Ghanéens ont su forcer le destin pour se retrouver à ce stade de la compétition. Les premiers ont maîtrisé leur sujet de bout en bout malgré les absences de Mohamed Abotreika, de Mohamed Barakat et d’Amr Zaki. On pouvait les imaginer passablement traumatisés par leur non-qualification en Coupe du monde. Face à leurs bourreaux algériens, ça ne s’est pas vu même si l'arbitrage a joué un grand rôle à Benguela. Les hommes d'Hassan Shehata ne sont ainsi plus qu’à 90 minutes d’un septième trophée et d’une inédite passe de trois.
La présence des Ghanéens en finale est encore plus impressionnante. L’équipe coachée par le Serbe Milovan Rajevac s’est présentée en Angola sans Stephen Appiah, Sulley Ali Muntari, Laryea Kingston, John Paintsil, John Mensah, Prince Tagoe et avec des Michael Essien (reparti à Chelsea) et Anthony Annan diminués. C’est quasiment le onze de départ qui est absent de cette CAN 2010. Mais, malgré une défaite initiale contre la Côte d’Ivoire (1-3), les jeunes suppléants ont maintenu le cap. Les André Ayew, Samuel Inkoom, Ransford Osei, champions juniors d’Afrique et du monde en 2009 ont basculé dans la cour des grands en 2010. Reste à la conquérir au stade du 11 novembre face à des Egyptiens rompus aux grands rendez-vous.