A l'issue du second tour de la présidentielle qui se déroulait hier, dimanche 21 août 2011, le candidat du parti au pouvoir a reconnu sa défaite. Après le dépouillement de 92% des bureaux, son adversaire, l'opposant libéral Jorge Carlos Fonseca était en tête avec plus de 54% des voix.
Avec cette victoire, Jorge Carlos Fonseca devient le quatrième président de cette ancienne colonie portugaise qui a accédé à l’indépendance en 1975. Soutenu par le Mouvement pour la démocratie (MPD), le principal parti de l’opposition, Fonseca était arrivé en tête au premier tour avec un peu plus de 37% des voix. Un résultat qui lui a donné confiance après son échec à l’élection de 2001.
Formé dans son pays et au Portugal, Jorge Carlos Fonseca a été ministre des Affaires étrangères de 1991 à 1993. Il n’a pas abandonné sa carrière professionnelle marquée par le droit. Il cohabitera avec un Premier ministre, José Maria Neves, qui n’est pas de sa famille politique. Pour Jorge Carlos Fonseca, tout est clair : «le cadre des relations entre le gouvernement et le président est clair dans la Constitution. Et dans notre système de gouvernement, la stabilité gouvernementale dépend moins du président que d’une majorité au Parlement.»
Au Cap-Vert, l’exécutif est représenté par le président de la République élu au suffrage direct et un gouvernement dirigé par un Premier ministre aux pouvoirs importants, et qui est responsable devant le Parlement.
Source: Rfi
Avec cette victoire, Jorge Carlos Fonseca devient le quatrième président de cette ancienne colonie portugaise qui a accédé à l’indépendance en 1975. Soutenu par le Mouvement pour la démocratie (MPD), le principal parti de l’opposition, Fonseca était arrivé en tête au premier tour avec un peu plus de 37% des voix. Un résultat qui lui a donné confiance après son échec à l’élection de 2001.
Formé dans son pays et au Portugal, Jorge Carlos Fonseca a été ministre des Affaires étrangères de 1991 à 1993. Il n’a pas abandonné sa carrière professionnelle marquée par le droit. Il cohabitera avec un Premier ministre, José Maria Neves, qui n’est pas de sa famille politique. Pour Jorge Carlos Fonseca, tout est clair : «le cadre des relations entre le gouvernement et le président est clair dans la Constitution. Et dans notre système de gouvernement, la stabilité gouvernementale dépend moins du président que d’une majorité au Parlement.»
Au Cap-Vert, l’exécutif est représenté par le président de la République élu au suffrage direct et un gouvernement dirigé par un Premier ministre aux pouvoirs importants, et qui est responsable devant le Parlement.
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