Me Abdoulaye Wade et son cortège sont partis depuis plus d’une heure laissant derrière eux les journalistes, livrés à un sanguin du nom de Yaya Sakho. Sous le chaud soleil qui sévit dans la cour de la permanence du Pds, plus d’une dizaine de journalistes attend Mayoro Faye, le chargé de Communication qui avait pris la peine d’appeler chaque rédaction pour demander une couverture de la tournée leur leader. Présents sur les lieux depuis 14 heures 45 minutes, ils ne verront le préposé à la Com’ du Pds que vers 16 heures. Et comme seule explication il lâche : « Me Wade est toujours le président. Quand il part, il n’avertit personne. Il se lève et s’en va ».
Mayoro ne restera que deux minutes pour donner ses recommandations au dénommé Yaya Sakho. Mais l’entregent n’est pas le fort de ce dernier. Il décide d’ensardiner plus de dix journalistes et cameramen avec leurs matériels dans trois véhicules. La chaleur aidant, les nerfs sont tendus, les esprits chauffés… les voix se lèvent. Il s’en est fallu de peu pour que la bagarre éclate entre Sakho et certains confrères. D’autres tentent difficilement de joindre Mayoro Faye pour résoudre le problème. De l’autre côté du fil, il déclare à l’un d’entre eux avoir tout mis entre les mains de son lieutenant. La fuite de responsabilité est manifeste.
A l’heure où ces lignes sont écrites, la majeure partie de la presse est encore sur l’autoroute Dakar Diamniadio. Aucune nouvelle du président Wade et de sa caravane, qui sont peut-être arrivés à Tivaouane. L’un des trois véhicules transportant les journalistes est crevé. Ca démarre bien…
Mayoro ne restera que deux minutes pour donner ses recommandations au dénommé Yaya Sakho. Mais l’entregent n’est pas le fort de ce dernier. Il décide d’ensardiner plus de dix journalistes et cameramen avec leurs matériels dans trois véhicules. La chaleur aidant, les nerfs sont tendus, les esprits chauffés… les voix se lèvent. Il s’en est fallu de peu pour que la bagarre éclate entre Sakho et certains confrères. D’autres tentent difficilement de joindre Mayoro Faye pour résoudre le problème. De l’autre côté du fil, il déclare à l’un d’entre eux avoir tout mis entre les mains de son lieutenant. La fuite de responsabilité est manifeste.
A l’heure où ces lignes sont écrites, la majeure partie de la presse est encore sur l’autoroute Dakar Diamniadio. Aucune nouvelle du président Wade et de sa caravane, qui sont peut-être arrivés à Tivaouane. L’un des trois véhicules transportant les journalistes est crevé. Ca démarre bien…