Cardiff City refuse encore et toujours de payer le transfert d’Emiliano Sala au FC Nantes

Cardiff City a communiqué à la FIFA qu'il refusait de payer le moindre centime au FC Nantes pour le transfert d'Emiliano Sala. Les Bluebirds ont fourni plusieurs arguments pour justifier leur position.



Ce feuilleton morbide continue et repart de plus belle. Plusieurs semaines après la disparition d’Emiliano Sala, Cardiff City a annoncé à la FIFA qu’il ne réglerait pas le montant de son transfert au FC Nantes, assure la BBC. Alors que l’instance dirigeante du football mondial avait accordé un délai aux Bluebirds - délai qui expirait le 15 avril - pour payer la première tranche de l’opération (17 M€ hors bonus au total), ces derniers ont refusé.

Une décision expliquée via un communiqué. « Cardiff City FC a aujourd’hui (lundi) soumis sa réponse à la FIFA suite à la plainte déposée par le FC Nantes le 26 février 2019 », peut-on lire. Les Gallois, convaincus d’être dans leur bon droit, ont en effet fourni une liste d’arguments, de preuves et de documents invalidant à leurs yeux le transfert du regretté attaquant argentin. La FIFA devra trancher Les rebondissements liés à la situation professionnelle du pilote de l’avion David Ibbotson, disparu lui aussi dans l’accident, la non-homologation du contrat du joueur par la Premier League et l’implication de l’intermédiaire Willie McKay, visiblement interdit d’exercer au moment des faits, sont notamment autant d’éléments sur lesquels les Britanniques s’appuient pour justifier leur position. Les Canaris, eux, ne l’entendent évidemment pas de cette oreille et les deux parties semblent irréconciliables.


Gianni Infantino, président de la FIFA, avait un temps espéré que les deux camps s’entendent. Mais face à l’inflexibilité des deux clubs, c’est bel et bien l’instance qui devra trancher. « Les procédures sont en cours et vous comprendrez qu’à ce stade de l’affaire nous ne pouvons pas faire d’autres commentaires. Toute nouveauté sera communiquée en temps voulu », a fait savoir un porte-parole à la BBC. On n’a pas fini d’entendre parler de cette triste affaire.

bbc.afrique

Mardi 16 Avril 2019 10:05


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