Les révélations du gouvernement sur un probable carnage financier orchestré par le régime sortant a fait couler beaucoup de salives et suscité des inquiétudes.
S’exprimant en ce sens, le Parti de l’Indépendance et du Travail du Sénégal (PIT) n’a pas manqué de montrer son inquiétude sur « la menace qui pèse sur les salaires et pensions ».
« Pendant des décennies, la revendication d'augmentation salariale a été au cœur de luttes syndicales récurrentes, marquées par de longues grèves des travailleurs de la Fonction publique, notamment dans les secteurs de l'éducation, de la santé, de la justice, etc. La poursuite des luttes syndicales a finalement permis des augmentations substantielles, allant de 30 à 40%, à partir de février 2022 », lit-on sur le communiqué.
Le PIT-Sénégal qui dénonce une crise soudaine des finances publiques orchestrée par le régime en place soupçonne les nouvelles autorités de vouloir s'attaquer aux salaires des agents de l'État. Dans un communiqué parvenu à la rédaction de Pressafrik, le Pari de l’Indépendance et du Travail exprime sa « vive inquiétude face à la menace qui pèse sur ces acquis ». Il estime que la masse salariale est désormais dans le collimateur des plus hautes autorités de l'État, sous prétexte de rationalisation des finances publiques.
« Pour preuve », indique le PIT « le Président de la République, dans son allocution du 12 septembre 2022, a évoqué « une évolution incontrôlée de la masse salariale » alors que quelques jours plus tôt, lors du Conseil des Ministres du 28 août, il était question du « polissage de la masse salariale ». Un ton qui avait déjà été donné en mai dernier par le Premier ministre Ousmane SONKO, lors d'un Conseil interministériel sur les examens et concours, au cours duquel il affirmait que « le système de rémunération dans la Fonction publique a été déstructuré depuis 2000, en raison d'une gestion démagogique ». Il avait d'ailleurs ajouté qu'il est temps d'ouvrir une discussion sérieuse et sincère pour assainir cette problématique », a souligné le document.
À la lumière de ces déclarations publiques, il est désormais clair que la baisse des salaires et des pensions dans la Fonction publique est une option sérieusement envisagée comme « stratégie de redressement des finances publiques ». Il ne resterait qu'à en "définir les modalités et à choisir le moment opportun pour une telle mesure, dont les conséquences sociales seraient bien entendues ».
S’exprimant en ce sens, le Parti de l’Indépendance et du Travail du Sénégal (PIT) n’a pas manqué de montrer son inquiétude sur « la menace qui pèse sur les salaires et pensions ».
« Pendant des décennies, la revendication d'augmentation salariale a été au cœur de luttes syndicales récurrentes, marquées par de longues grèves des travailleurs de la Fonction publique, notamment dans les secteurs de l'éducation, de la santé, de la justice, etc. La poursuite des luttes syndicales a finalement permis des augmentations substantielles, allant de 30 à 40%, à partir de février 2022 », lit-on sur le communiqué.
Le PIT-Sénégal qui dénonce une crise soudaine des finances publiques orchestrée par le régime en place soupçonne les nouvelles autorités de vouloir s'attaquer aux salaires des agents de l'État. Dans un communiqué parvenu à la rédaction de Pressafrik, le Pari de l’Indépendance et du Travail exprime sa « vive inquiétude face à la menace qui pèse sur ces acquis ». Il estime que la masse salariale est désormais dans le collimateur des plus hautes autorités de l'État, sous prétexte de rationalisation des finances publiques.
« Pour preuve », indique le PIT « le Président de la République, dans son allocution du 12 septembre 2022, a évoqué « une évolution incontrôlée de la masse salariale » alors que quelques jours plus tôt, lors du Conseil des Ministres du 28 août, il était question du « polissage de la masse salariale ». Un ton qui avait déjà été donné en mai dernier par le Premier ministre Ousmane SONKO, lors d'un Conseil interministériel sur les examens et concours, au cours duquel il affirmait que « le système de rémunération dans la Fonction publique a été déstructuré depuis 2000, en raison d'une gestion démagogique ». Il avait d'ailleurs ajouté qu'il est temps d'ouvrir une discussion sérieuse et sincère pour assainir cette problématique », a souligné le document.
À la lumière de ces déclarations publiques, il est désormais clair que la baisse des salaires et des pensions dans la Fonction publique est une option sérieusement envisagée comme « stratégie de redressement des finances publiques ». Il ne resterait qu'à en "définir les modalités et à choisir le moment opportun pour une telle mesure, dont les conséquences sociales seraient bien entendues ».