Le président cubain Raul Castro, lors du cinquantième anniversaire de la révolution cubaine, le 1er janvier 2009.
Au fur et à mesure qu’approche la prestation de serment de Barack Obama, les appels du pied de Raul Castro en direction de Washington ressemblent de plus en plus à du flirt.
Il y a d’abord eu cette phrase lâchée lors d’un voyage au Brésil, il y a deux semaines : « Cuba est disposé à dialoguer avec le nouveau président américain où il le souhaite ». Puis, cette note de battage ajoutée lors de l’interview télévisée de ce vendredi : « le dialogue avec Washington pourra avoir lieu sans intermédiaire, directement ».
Dialoguer mais pas à n’importe quel prix
Un dialogue cubano-américain, les yeux dans les yeux, en tout juste 50 ans de révolution, ce serait une première.
Pour autant, Cuba attend beaucoup plus d’une rencontre Castro-Obama que Washington, avec en tête de liste, la levée de l’embargo que les Etats-Unis maintiennent depuis 1962.
Raul Castro le sait bien et en adepte de l’autodérision a ajouté : « Nous ne sommes ni pressés, ni désespérés ».
« Et si dialogue il y a, insiste le président cubain, Cuba ne cédera pas une once de souveraineté ». En langage révolutionnaire, cela signifie, que Barack Obama n’attende aucun progrès en matière de liberté politique.
Source: RFI.fr]url:http://www.rfi.fr/actufr/articles/109/article_76854.asp
Il y a d’abord eu cette phrase lâchée lors d’un voyage au Brésil, il y a deux semaines : « Cuba est disposé à dialoguer avec le nouveau président américain où il le souhaite ». Puis, cette note de battage ajoutée lors de l’interview télévisée de ce vendredi : « le dialogue avec Washington pourra avoir lieu sans intermédiaire, directement ».
Dialoguer mais pas à n’importe quel prix
Un dialogue cubano-américain, les yeux dans les yeux, en tout juste 50 ans de révolution, ce serait une première.
Pour autant, Cuba attend beaucoup plus d’une rencontre Castro-Obama que Washington, avec en tête de liste, la levée de l’embargo que les Etats-Unis maintiennent depuis 1962.
Raul Castro le sait bien et en adepte de l’autodérision a ajouté : « Nous ne sommes ni pressés, ni désespérés ».
« Et si dialogue il y a, insiste le président cubain, Cuba ne cédera pas une once de souveraineté ». En langage révolutionnaire, cela signifie, que Barack Obama n’attende aucun progrès en matière de liberté politique.
Source: RFI.fr]url:http://www.rfi.fr/actufr/articles/109/article_76854.asp