La piscine du réacteur n°4 est perchée à une trentaine de mètres de hauteur. Elle repose sur une structure fragilisée par une explosion d’hydrogène. Son opérateur Tepco a tout prévu, même le pire, avant de retirer les 1 500 barres de combustible stockées dans la piscine. Le pire, c’est un arrêt du refroidissement de ces barres durant leur retrait du bassin et leur transfert dans la piscine commune de Fukushima.
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Un arrêt du refroidissement de ces barres de combustible pourrait être catastrophique. Il provoquerait une réaction nucléaire, un rejet de césium 137 dans l’atmosphère d’une quantité dix fois supérieure à celle de Tchernobyl. Et dans ce scénario du pire, il faudrait évacuer Tokyo.
Des barres endommagées lors d'un transfert en 1982
La piscine, vient-on d’apprendre, contient des barres de combustible qui ont été endommagées bien avant l’accident nucléaire, lors d’une mauvaise manipulation à la suite d’un transfert en 1982.
Ces barres sont déformées et ne peuvent pas être placées dans un caisson, avant d’être transférées dans la piscine commune de Fukushima.
Source: Rfi.fr