C'est ce mardi matin que la Turquie dépose formellement sa ratification du « protocole d’accession » à l'Otan de la Finlande. Celle-ci pourra ensuite déposer de son côté ses documents d’adhésion, devenant ainsi le 31e membre de l’Alliance atlantique. Ce sera symbolisé par une cérémonie à Bruxelles à 15h30 heure locale (13h30 en temps universel). Dans la capitale belge, sera hissé le drapeau finlandais, la croix scandinave bleue sur fond blanc, explique notre correspondant Pierre Benazet.
Le symbole est en grande partie celui de la confrontation avec le Kremlin, car cette adhésion met fin à la neutralité finlandaise, adoptée en 1944 face à l’Union soviétique. L’invasion de l’Ukraine, affirmation de puissance géostratégique de Moscou, a eu l’effet contraire à celui qui était recherché : la Russie partage maintenant 1 340 kilomètres de nouvelles frontières avec un pays de l’Otan, la Finlande étant désormais couverte par la protection mutuelle qu’offre l’article 5 du traité de l’Atlantique Nord.
La Finlande n'a jamais négligé ses capacités militaires, malgré sa neutralité observée ces 79 dernières années. Elle possède, à l'échelle de l'Europe, un arsenal conséquent de quelque 1 500 pièces d’artillerie, dont une centaine de chars Léopard 2. Elle a une cinquantaine d’avions de chasse F/A 18 Hornet et a passé commande de plus de 60 F-35. L’Otan pourra aussi compter sur les 19 000 militaires et les quelque 280 000 réservistes du pays.
Pour les pays baltes, qui n’ont qu’une courte frontière terrestre de 65 kilomètres avec les alliés au sud, cette adhésion est une assurance sécurité. Ils auront désormais un pays de l’alliance à leur frontière nord, juste de l'autre côté de la mer Baltique, explique Juliette Gheerbrant du service Europe de RFI.
Tout au nord du continent aussi, la Finlande au sein de l'Otan renforce la défense de la frontière Norvège-Russie, et plus généralement le poids de l'alliance transatlantique dans la région arctique face aux intérêts de Moscou mais aussi de Pékin. Concrètement, la Finlande avait déjà des accords stratégiques avec ses voisins de la Baltique et avec l'Otan, mais désormais, Helsinki bénéficiera aussi de l'assistance mutuelle des alliés en cas d'agression, et de leur dissuasion nucléaire.
Dans la même logique, les alliés ont prévu de débattre ce mardi de l’augmentation de leurs dépenses militaires à long terme, énième conséquence géostratégique de l’invasion de l’Ukraine.
Le symbole est en grande partie celui de la confrontation avec le Kremlin, car cette adhésion met fin à la neutralité finlandaise, adoptée en 1944 face à l’Union soviétique. L’invasion de l’Ukraine, affirmation de puissance géostratégique de Moscou, a eu l’effet contraire à celui qui était recherché : la Russie partage maintenant 1 340 kilomètres de nouvelles frontières avec un pays de l’Otan, la Finlande étant désormais couverte par la protection mutuelle qu’offre l’article 5 du traité de l’Atlantique Nord.
La Finlande n'a jamais négligé ses capacités militaires, malgré sa neutralité observée ces 79 dernières années. Elle possède, à l'échelle de l'Europe, un arsenal conséquent de quelque 1 500 pièces d’artillerie, dont une centaine de chars Léopard 2. Elle a une cinquantaine d’avions de chasse F/A 18 Hornet et a passé commande de plus de 60 F-35. L’Otan pourra aussi compter sur les 19 000 militaires et les quelque 280 000 réservistes du pays.
Pour les pays baltes, qui n’ont qu’une courte frontière terrestre de 65 kilomètres avec les alliés au sud, cette adhésion est une assurance sécurité. Ils auront désormais un pays de l’alliance à leur frontière nord, juste de l'autre côté de la mer Baltique, explique Juliette Gheerbrant du service Europe de RFI.
Tout au nord du continent aussi, la Finlande au sein de l'Otan renforce la défense de la frontière Norvège-Russie, et plus généralement le poids de l'alliance transatlantique dans la région arctique face aux intérêts de Moscou mais aussi de Pékin. Concrètement, la Finlande avait déjà des accords stratégiques avec ses voisins de la Baltique et avec l'Otan, mais désormais, Helsinki bénéficiera aussi de l'assistance mutuelle des alliés en cas d'agression, et de leur dissuasion nucléaire.
Dans la même logique, les alliés ont prévu de débattre ce mardi de l’augmentation de leurs dépenses militaires à long terme, énième conséquence géostratégique de l’invasion de l’Ukraine.