Cécile Kyenge Kuashetu après la prestation de serment le 28 avril 2013, à Rome. REUTERS/ Remo Casilli
Il y a 30 ans que Cécile Kiyenge Kashetu vit en Italie. Venue pour faire des études d'ophtalmologie, une fois son diplôme en poche, elle déchante. Elle ne peut pas exercer comme elle l’entend, n’ayant pas la nationalité italienne. Pourtant, elle est mariée à un Italien avec lequel elle a fondé une famille, mais dans ce pays, la nationalité s'obtient par le droit du sang.
Désireuse de faire bouger les choses, elle se lance alors en politique, mettant son expérience d'immigrée au service de son action et devient députée. Aujourd'hui en charge de l'Intégration, la jeune ministre veut remplacer le droit du sang par un droit du sol. « Un enfant, fils d'immigrés, qui est né ici et se forme ici, doit être un citoyen italien », avait-elle martelé durant sa campagne pour les législatives.
Consciente des réalités d'un pays où l'immigration reste un sujet sensible, la ministre assure s'attendre à « des résistances ». D'ailleurs, avant sa nomination, elle était en train de préparer un dossier sur « le racisme institutionnel » en Italie.
Pour cette femme qui milite aussi pour l'abrogation du délit d'immigration clandestine et qui souhaite rendre le marché du travail plus accessible aux étrangers, son entrée au gouvernement est « un pas décisif pour changer concrètement l'Italie ».
Source: RFI
Désireuse de faire bouger les choses, elle se lance alors en politique, mettant son expérience d'immigrée au service de son action et devient députée. Aujourd'hui en charge de l'Intégration, la jeune ministre veut remplacer le droit du sang par un droit du sol. « Un enfant, fils d'immigrés, qui est né ici et se forme ici, doit être un citoyen italien », avait-elle martelé durant sa campagne pour les législatives.
Consciente des réalités d'un pays où l'immigration reste un sujet sensible, la ministre assure s'attendre à « des résistances ». D'ailleurs, avant sa nomination, elle était en train de préparer un dossier sur « le racisme institutionnel » en Italie.
Pour cette femme qui milite aussi pour l'abrogation du délit d'immigration clandestine et qui souhaite rendre le marché du travail plus accessible aux étrangers, son entrée au gouvernement est « un pas décisif pour changer concrètement l'Italie ».
Source: RFI