Dès l’ouverture du sommet de Yamoussoukro ce vendredi, la Cédéao s’est félicitée du succès obtenu au Mali. Les 15 États-membres de l’organisation ouest-africaine ont désormais les yeux tournés vers la Guinée-Bissau, engagée dans une sortie de crise avec les élections générales du 13 avril prochain. Ils ont également appelé à une solidarité accrue dans la lutte contre le groupe islamiste Boko Haram, très meurtrier au Nigeria.
Le président ivoirien Alassane Ouattara, qui achève son deuxième mandat d'un an à la tête de l’organisation sous-régionale, a salué les « succès » de la Cédéao dans la résolution des crises malienne et bissau-guinéenne. Qui va maintenant lui succéder ? Trois noms ont circulé ces derniers jours : la présidente du Libéria, Ellen Johnson Sirleaf, le président du Ghana, John Dramani Mahama, et le président du Sénégal, Macky Sall. Mais une clause non écrite qui veut qu'il y ait une alternance entre dirigeants des pays francophones et ceux de pays anglophones à la tête de la Cédéao désavantage le numéro un sénégalais.
Selon certaines indiscrétions, la préférence irait à Ellen Johnson Sirleaf. Mais son pays dispose de peu d'infrastructures et ne pourrait pas assurer l'organisation des réunions communautaires dans de bonnes conditions. La présidence de l’organisation ouest-africaine pourrait donc finalement revenir au chef d’État ghanéen, John Dramani Mahama.
Source : Rfi.fr
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