Le rapport de Ban Ki-moon décrit un « effondrement de l’Etat de droit » en RCA. Le secrétaire général de l’ONU dénonce l’impunité d’éléments « incontrôlés » de la Seleka qui se livrent à des exactions contre les civils : viols, pillages, meurtres... En dehors de Bangui, dit l’ONU, l’autorité judiciaire a disparu.
Ce rapport sera examiné mercredi 14 août par le Conseil de sécurité. Ban Ki-moon demande au Conseil de prendre des sanctions. Un moyen de mettre la pression sur le gouvernement de Michel Djotodia et Nicolas Tiangaye pour les pousser à travailler ensemble. Ban Ki-moon veut aussi un comité d’experts chargé de surveiller la situation en Centrafrique et des moyens supplémentaires pour la mission de l’ONU sur place, dont les locaux ont été pris pour cible.
En résumé, le secrétaire général de l’ONU veut que le Conseil de sécurité se saisisse sérieusement de la crise en Centrafrique, qui n’a pour l’instant fait l’objet que d’une attention distante de la diplomatie internationale.
Source : Rfi.fr