Ce matin, des vehicules de la force Sangaris sont entrés dans Bria. Aussitôt, un accrochage a éclaté au centre administratif qu'occupaient les éléments de l'ex-Seleka.
Des accrochages qui ont eu lieu entre soldats français et casques bleus marocains de la Minusca d'une part, et éléments Seleka d'autre part. En plus des dizaines de véhicules français, Sangaris aurait mobilisé quatre hélicoptères. Les ex-Seleka se sont alors repliés vers le marché central.
Selon un communiqué de la mission des Nations unies en Centrafrique, une opération avec l'aide de militaires français a été menée afin de "mettre fin à l'existence d'une administration parallèle et à assurer davantage de protection des civils". La Minusca a procédé à la reprise de certains édifices publics, "occupés illégalement par les éléments armés ex-Séléka"et "s'est heurtée à l'hostilité immédiate du groupe armé, entraînant la riposte déterminée des forces internationales", affirme le texte.
La République centrafricaine a également été ébranlée par d'autres faits de violence quand lundi le village de Boloum situé à une quinzaine de kilomètres de Batangafo a été attaqué. Au moins 10 personnes auraient été tuées et plus d'une dizaine d'autres blessées. Des Peuls armés seraient à l'origine de cette attaque.