La résolution, proposée par la France, a été adoptée à l’unanimité par le Conseil de sécurité des Nations unies.
La Mission multidimensionnelle intégrée de stabilisation des Nations unies en RCA (Minusca) sera composée de 10 000 soldats et 1 800 policiers.
En remplacement de la Misca
La Minusca remplacera la Misca, la force africaine qui compte 6 000 soldats. Mais « le plus grand nombre possible » de ces soldats africains deviendront Casques bleus après une sélection effectuée par l’ONU.
La mission commencera le 15 septembre prochain et prendra fin, en théorie, le 30 avril 2015.
En République centrafricaine, la Minusca opérera aux côtés des 2 000 hommes de la mission Sangaris, la force française.
Les priorités de la Minusca seront la protection de la population et des convois humanitaires, le maintien de l'ordre, le soutien à la transition politique, le respect des droits de l'homme et l'arrestation des responsables d'exactions, dont les crimes de guerre passibles de la Cour pénale internationale.
La Minusca pourra aussi contribuer à réformer les forces de sécurité locales et superviser l’embargo sur les armes imposé par l'ONU depuis décembre 2013.
Le budget annuel de cette opération est compris entre 500 et 800 millions de dollars, ce qui en fait une des plus grosses opérations de maintien de la paix de l'ONU, loin derrière la Monusco en RDCongo.
La résolution de l'ONU appelle les autorités de transition à Bangui à « accélérer leurs préparatifs de façon à tenir des élections présidentielles et législatives libres et équitables au plus tard en février 2015 ».
Les violences continuent
Ce mercredi, au moins 30 personnes ont été tuées et 10 autres blessées dans des combats dans le centre-ville de Dékoa, d’après la polic
Des membres de la milice à prédominance chrétienne anti-balaka ont attaqué les positions tenues par les rebelles musulmans de la Seleka.
Source : Rfi.fr
-
Mpox: l'OMS maintient son plus haut niveau d'alerte
-
Les Soudanaises, violées et violentées, sont les premières victimes de la guerre
-
Guerre au Soudan: les cimetières de Khartoum débordent face aux innombrables morts
-
Cameroun: les camionneurs en grève après la mort de l'un d'eux
-
Au Nigeria, le manque de contribution des États nourrit la déscolarisation