Centrafrique: des éléments tchadiens pointés du doigt par les anti-balaka

Après quelques jours d'accalmie, la violence a repris jeudi soir et hier à Bangui. Depuis jeudi soir, la Croix-Rouge a ramassé une trentaine de cadavres et transporté une quarantaine de blessés vers les centres de santé. Parmi les victimes de ces derniers jours, un soldat tchadien de la Misca, selon la présidence centrafricaine. Or, plusieurs personnes accusent les Tchadiens d'être proches des ex-Seleka, les anciens rebelles qui continueraient à commettre des exactions malgré le cantonnement. Faux, répond le porte-parole de la présidence centrafricaine, Guy-Simplice Kodégué.La présidence centrafricaine réfute en bloc les accusations visant les soldats tchadiens de la Misca.



Un soldat tchadien dans une rue de Bangui, le 9 décembre 2013. REUTERS/Emmanuel Braun
 
Guy-Simplice Kodégué

Porte-parole de la présidence centrafricaine

Aucun Séléka ne hère actuellement dans Bangui, ils sont tous cantonnés. Les anti-balaka ont le champ libre : ils écument, ils violent. Deuxième précision: on ne va pas considérer les Tchadiens de la Misca comme étant des Séléka, c'est de l'amalgame"

54_-_RCA_SON_Kodegue_ministre_com_ping_pong.mp3  (306.93 Ko)


Dépêche

Samedi 21 Décembre 2013 09:44


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