« Ils vont bien mais ils ne sont pas encore libérés », affirmait mercredi Hamadou Aboubacar Kabirou. Ce député de Bambari réside au PK5. Il joue les médiateurs dans cette affaire. « Je les ai rencontrés, ils sont là au Kilomètre 5, c’est cinq chrétiens et un musulman. Ils sont là ensemble et en bonne santé : ils mangent bien et ils dorment bien », assure-t-il.
Le député a ensuite été retenu à son tour pendant plusieurs heures mercredi après-midi avant d'être relâché. « Nous voulions avoir quelques éclaircissements », affirme l'un des responsables du groupe d'autodéfense du PK5, qui demande la libération des 26 musulmans arrêtés dimanche lors des contrôles d'identité. « Il faut que l’Etat présente les 26 détenus officiellement et on les libèrera. Sinon, on ne les libèrera pas. Il n’y a pas de chantage, c’est la vérité. Nous on ne veut pas d’argent, on ne veut pas de poste. On veut juste être considérés comme des êtres humains comme eux », justifie-t-il.
Selon le ministre centrafricain de la Sécurité, « tous ceux [parmi les musulmans arrêtés dimanche, ndlr] qui n'avaient pas de papiers ont déjà été relâchés. Mais les deux membres du groupe d'autodéfense [à l'origine de cette nouvelle prise d'otage, ndlr] seront poursuivis. La justice fera son travail », assure Jean-Serge Bokassa qui appelle à la libération des otages.
Le quartier paralysé
En attendant, les négociations s’enlisent et la lassitude se fait sentir. Les commerçants du PK5 veulent rouvrir leurs boutiques. Depuis dimanche, le marché du quartier est à l’arrêt et toutes les activités sont comme paralysées. Mercredi, les magasins ont rouvert quelques heures, mais des mouvements de tension et des coups de feu dans la matinée ont eu raison de cet élan.
Les commerçants sont directement impliqués dans les négociations avec le groupe d’autodéfense qui détient les policiers. Depuis plusieurs jours, une médiation a donc été mise en place par des membres de la société civile. Aux côtés du député Ahmadou Aboubacar Kabirou, on trouve des représentants des jeunes du quartier et aussi le président de l’ACK5, l’association des commerçants.
Mais la lassitude est grande dans le quartier qui a déjà souffert de lourdes pertes lundi. La fermeture durable des commerces rappelle les jours les plus sombres du conflit, ceux de l’isolement, quand le PK5 était une enclave au cœur de la capitale.
Source: Rfi.fr
Le député a ensuite été retenu à son tour pendant plusieurs heures mercredi après-midi avant d'être relâché. « Nous voulions avoir quelques éclaircissements », affirme l'un des responsables du groupe d'autodéfense du PK5, qui demande la libération des 26 musulmans arrêtés dimanche lors des contrôles d'identité. « Il faut que l’Etat présente les 26 détenus officiellement et on les libèrera. Sinon, on ne les libèrera pas. Il n’y a pas de chantage, c’est la vérité. Nous on ne veut pas d’argent, on ne veut pas de poste. On veut juste être considérés comme des êtres humains comme eux », justifie-t-il.
Selon le ministre centrafricain de la Sécurité, « tous ceux [parmi les musulmans arrêtés dimanche, ndlr] qui n'avaient pas de papiers ont déjà été relâchés. Mais les deux membres du groupe d'autodéfense [à l'origine de cette nouvelle prise d'otage, ndlr] seront poursuivis. La justice fera son travail », assure Jean-Serge Bokassa qui appelle à la libération des otages.
Le quartier paralysé
En attendant, les négociations s’enlisent et la lassitude se fait sentir. Les commerçants du PK5 veulent rouvrir leurs boutiques. Depuis dimanche, le marché du quartier est à l’arrêt et toutes les activités sont comme paralysées. Mercredi, les magasins ont rouvert quelques heures, mais des mouvements de tension et des coups de feu dans la matinée ont eu raison de cet élan.
Les commerçants sont directement impliqués dans les négociations avec le groupe d’autodéfense qui détient les policiers. Depuis plusieurs jours, une médiation a donc été mise en place par des membres de la société civile. Aux côtés du député Ahmadou Aboubacar Kabirou, on trouve des représentants des jeunes du quartier et aussi le président de l’ACK5, l’association des commerçants.
Mais la lassitude est grande dans le quartier qui a déjà souffert de lourdes pertes lundi. La fermeture durable des commerces rappelle les jours les plus sombres du conflit, ceux de l’isolement, quand le PK5 était une enclave au cœur de la capitale.
Source: Rfi.fr