La délocalisation provisoire du siège de la Commission de la Cémac inscrite à l'ordre du jour a bien sûr fait débat. La Guinée-équatoriale et le Gabon étaient candidats, mais les chefs d'Etat ont fait le choix du maintien de l'institution à Bangui.
Dans le communiqué final, la Conférence souligne « l'impérieuse nécessité pour la Cémac (...) de continuer à apporter son aide à la république Centrafricaine ainsi qu'à ses nouvelles autorités ».
Sécurisation de Bangui
Quant à la sécurisation de la ville de Bangui, les pays de la région ont décidé d'accroître les effectifs de leur force commune. Cette fois-ci les chefs d'Etat mettent la main au portefeuille.
Afin de porter à 2 000 hommes les effectifs de la Force multinationale de l'Afrique centrale (FOMAC), celle-ci aura un soutien financier de 25 milliards de FCFA.
Libre circulation
Mais l'autre décision de ce sommet, c'est la libre circulation dans les six pays de la Cémac. Cette question a toujours divisé les chefs d'Etat à cause du refus du Gabon et de la Guinée équatoriale d'autoriser la libre circulation sans visa des ressortissants de l'espace communautaire. Alors que depuis 2006, le Cameroun, le Congo, la RCA et le Tchad n'exigeaient plus de visa.
À partir du 1er janvier 2014, les citoyens de l'espace Cémac pourront désormais se déplacer dans les 6 pays avec une simple carte d'identité ou un passeport .
Source : Rfi.fr