Les casques bleus et la police militaire de la Minusca ont arrêté Jean-Francis Diandi, plus connu sous le nom de Ramzzani, en plein milieu de la foule du site de déplacés de PK3, où plus de 20 000 personnes vivent depuis mai dernier.
Juste après cette arrestation, en milieu de matinée, une centaine de déplacés se sont rendus aux abords du camp de la Minusca pour lancer des pierres contre les forces de l’ONU. Le site a également été barricadé par d’autres anti-balakas et des échanges de tirs ont eu lieu, sans pour autant faire de victimes.
Attaque contre des casques bleus
Le 4 décembre dernier, ce chef anti-balaka avait participé à une attaque sur un checkpoint tenu par les casques bleus. Un soldat mauritanien avait été tué lors de ces affrontements et plusieurs autres blessés, ce qui peut constituer un crime de guerre.
Fin janvier, un mandat d’amener avait été émis par la justice centrafricaine à l’encontre de Ramazzani pour l’entendre sur des accusations d’association de malfaiteur, de séquestration et d'actes de torture.
Arrivé le 16 mars au soir dans la capitale Bangui dans un hélicoptère de la Minusca, Jean-Francis Diandi a été remis aux autorités nationales et devrait être déféré devant le parquet dans les prochains jours.
Juste après cette arrestation, en milieu de matinée, une centaine de déplacés se sont rendus aux abords du camp de la Minusca pour lancer des pierres contre les forces de l’ONU. Le site a également été barricadé par d’autres anti-balakas et des échanges de tirs ont eu lieu, sans pour autant faire de victimes.
Attaque contre des casques bleus
Le 4 décembre dernier, ce chef anti-balaka avait participé à une attaque sur un checkpoint tenu par les casques bleus. Un soldat mauritanien avait été tué lors de ces affrontements et plusieurs autres blessés, ce qui peut constituer un crime de guerre.
Fin janvier, un mandat d’amener avait été émis par la justice centrafricaine à l’encontre de Ramazzani pour l’entendre sur des accusations d’association de malfaiteur, de séquestration et d'actes de torture.
Arrivé le 16 mars au soir dans la capitale Bangui dans un hélicoptère de la Minusca, Jean-Francis Diandi a été remis aux autorités nationales et devrait être déféré devant le parquet dans les prochains jours.