Deux évolutions principales sont à noter dans la nouvelle mission. Premièrement, la hausse significative du nombre de soldats qui composera la Misca : 1 600 hommes en plus. Deuxièmement, la création d'une composante civile. Celle-ci aura pour principale mission de mener à bien des tâches liées à l'aide humanitaire et au processus politique.
Les forces vives seront réparties ainsi : 2 500 militaires, 1 000 policiers et 150 civils, portant ainsi les effectifs totaux au chiffre de 3 650 hommes. Parmi eux, des soldats camerounais, congolais, gabonais et tchadiens.
La Misca dispose d'un mandat de 6 mois renouvelables avec des missions proches de celles de la Fomac : la protection des civils et la restauration de la paix, la stabilisation du pays, la réforme et la restructuration de l'armée nationale.
Les défis seront toutefois nombreux.
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De nombreux points doivent encore être décidés comme le commandement de la mission ou l'origine de ces 1 600 hommes. C'est pourquoi la semaine prochaine l'Union africaine doit rencontrer la Communauté économique des Etats d'Afrique centrale à Libreville. Une délégation doit aussi se rendre à Bangui pour organiser le nouvel état-major.
La création de la Misca intervient dans un climat sécuritaire et humanitaire toujours très tendu alors que les rebelles de la Seleka ont renversé le régime de François Bozizé il y a maintenant 5 mois.
Source : Rfi.fr
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