Deux ans après la création de la Minusca, certains enjeux ont changé en Centrafrique. La transition est terminée et les élections ont abouti à la mise en place de nouvelles autorités. Selon le Conseil de sécurité, le mandat de la mission onusienne doit donc être ajusté.
Dans sa résolution, il demande au secrétaire général de discuter avec le gouvernement centrafricain pour faire en sorte que le futur mandat de la Minusca s'adapte à cette nouvelle situation et il donne à Ban Ki-moon jusqu'au 22 juin pour faire des recommandations.
Les points à améliorer
Le 15 avril dernier, le patron des opérations de maintien de la paix, Hervé Ladsous, avait énuméré un certain nombre de points clés qui nécessitait des progrès. La mise en place effective d'un programme de DDRR (Désarmement-Démobilisation-Réinsertion et Rapatriement des ex-combattants). La réforme du secteur de la sécurité, c'est-à-dire essentiellement de l'armée. Mais encore le rétablissement de l'autorité de l'Etat, le renforcement de l'appareil judiciaire et le dialogue avec les groupes armés qui contrôlent encore de vastes étendues du territoire.
Hervé Ladsous avait aussi évoqué ce « véritable fléau » que constituent les nombreuses allégations de viols et abus sexuels impliquant des casques bleus, en indiquant que le secrétariat travaillait au renforcement de l'assistance aux victimes et des poursuites judiciaires contre les auteurs présumés.
Source: Rfi.fr
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