Jeunes combattants de la Seleka, à Bangui, le 25 juillet 2013. AFP PHOTO / XAVIER BOURGOIS
L’opération de désarmement lancée ce mercredi 4 septembre concerne tous les éléments des ex-combattants Seleka qui ne résident pas dans les six casernes qui sont autorisées. « Il y a dans la capitale six casernes dans lesquelles sont cantonnés ces éléments-là. En revanche, dans la ville et dans ses huit arrondissements, il y a des milliers d’ex-combattants Seleka qui possèdent des armes légères et lourdes et qui, malheureusement, les utilisent pour perturber la quiétude de la population », précise Josué Binoua, le ministre de la Sécurité publique.
Alors qu’en avril, une première tentative de désarmement avait été effectuée par les forces de la Fomac, celle-ci est d’une tout autre nature, rappelle le ministre : il s’agit d’une opération de désarmement du ministère de la Sécurité qui est appuyé par les forces de l’armée centrafricaine.
Une opération basée sur le volontariat
Cette opération est d’abord menée sur le volontariat. « Nous avons expliqué aux ex-combattants qu’aucun citoyen centrafricain, aucun étranger vivant en République centrafricaine ne peut posséder une arme sur lui s’il ne possède pas une autorisation expresse. Il est donc demandé à tous ces ex-combattants d’aller à la gendarmerie déposer toutes les armes qu’ils possèdent », explique encore Josué Binoua.
Le ministre de la Sécurité publique insiste : c’est avant tout de la pédagogie. « Il ne s’agit pas d’aller en guerre contre qui que ce soit ; il s’agit de rappeler que la sécurité doit se marier avec l’État de droit. Tout citoyen, toute personne vivant dans un pays, doit respecter la loi. Ce n’est pas la loi de la force, mais la force de la loi qui doit commander tout le monde. »
Les premiers résultats seraient encourageants. Selon Josué Binoua, dès le premier jour de cette opération de désarmement, des armes lourdes et légères ont été récoltées dans la partie nord de la capitale.
Source : Rfi.fr
Alors qu’en avril, une première tentative de désarmement avait été effectuée par les forces de la Fomac, celle-ci est d’une tout autre nature, rappelle le ministre : il s’agit d’une opération de désarmement du ministère de la Sécurité qui est appuyé par les forces de l’armée centrafricaine.
Une opération basée sur le volontariat
Cette opération est d’abord menée sur le volontariat. « Nous avons expliqué aux ex-combattants qu’aucun citoyen centrafricain, aucun étranger vivant en République centrafricaine ne peut posséder une arme sur lui s’il ne possède pas une autorisation expresse. Il est donc demandé à tous ces ex-combattants d’aller à la gendarmerie déposer toutes les armes qu’ils possèdent », explique encore Josué Binoua.
Le ministre de la Sécurité publique insiste : c’est avant tout de la pédagogie. « Il ne s’agit pas d’aller en guerre contre qui que ce soit ; il s’agit de rappeler que la sécurité doit se marier avec l’État de droit. Tout citoyen, toute personne vivant dans un pays, doit respecter la loi. Ce n’est pas la loi de la force, mais la force de la loi qui doit commander tout le monde. »
Les premiers résultats seraient encourageants. Selon Josué Binoua, dès le premier jour de cette opération de désarmement, des armes lourdes et légères ont été récoltées dans la partie nord de la capitale.
Source : Rfi.fr