En République centrafricaine (RCA), les audiences ont repris le 4 novembre 2024 à la Cour pénale spéciale de Bangui, après plusieurs mois de suspension. Cette semaine, quatre suspects comparaissent pour crime de guerre et crime contre l'humanité commis entre mars et avril 2020 dans la ville de Ndélé, à l'est de la RCA.
En prenant la parole, l'accusation a présenté un document détaillé sur la chronologie des événements et de l'implication des accusés Azor Kalite, Chafardine Moussa, Antar Hamat et Oscar Wordjono-Drogba.
Dans le box des accusés, vêtus de combinaisons orange, ils sont poursuivis pour des crimes commis au cours des affrontements opposant deux factions armées du Front populaire pour la renaissance de la Centrafrique (FPRC), provoquant plusieurs dizaines de morts, dans les rangs des goulas et roungas, deux ethnies de la ville de Ndélé.
Selon maître Albert Panda, avocat de la partie civile qui a effectué une mission de dix jours à Ndélé : « Les combattants portaient tous un foulard jaune et ce signe distinctif a été retrouvé sur les accusés. Les quatre accusés ont été arrêtés avec un arsenal de guerre, cela démontre qu'ils sont des combattants. » Dans sa toge noire, Maître Albert Panda continue en disant que les attaques ont été programmées et organisées : « Plusieurs innocents qui se trouvaient dans la ville de Ndélé ont été tués pour rien. Je demande à la cour de reconnaître les accusés comme coupables de crimes de guerre et crimes contre l'humanité. »
Le parquet spécial réclame des peines allant de 20 à 30 ans de prison
Après l'accusation, le parquet spécial a pris la parole pour démontrer la nature des crimes. Selon Alain Tolmo, l'un des procureurs, des cas de tueries, pillages, mutilations, viols, tortures, atteintes à la santé mentale et physique des personnes, commis lors de ces événements, sont qualifiés de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité.
Face à la gravité des actes, le parquet spécial demande à la Cour spéciale de condamner les présumés coupables à des peines allant de 20 à 30 ans de prison. L'audience se poursuit ce 8 novembre avec la prise de parole de la défense.
La Cour pénale spéciale est un tribunal hybride créé en 2015 pour juger les graves violations des droits de l'homme commises depuis 2003 en Centrafrique.
En prenant la parole, l'accusation a présenté un document détaillé sur la chronologie des événements et de l'implication des accusés Azor Kalite, Chafardine Moussa, Antar Hamat et Oscar Wordjono-Drogba.
Dans le box des accusés, vêtus de combinaisons orange, ils sont poursuivis pour des crimes commis au cours des affrontements opposant deux factions armées du Front populaire pour la renaissance de la Centrafrique (FPRC), provoquant plusieurs dizaines de morts, dans les rangs des goulas et roungas, deux ethnies de la ville de Ndélé.
Selon maître Albert Panda, avocat de la partie civile qui a effectué une mission de dix jours à Ndélé : « Les combattants portaient tous un foulard jaune et ce signe distinctif a été retrouvé sur les accusés. Les quatre accusés ont été arrêtés avec un arsenal de guerre, cela démontre qu'ils sont des combattants. » Dans sa toge noire, Maître Albert Panda continue en disant que les attaques ont été programmées et organisées : « Plusieurs innocents qui se trouvaient dans la ville de Ndélé ont été tués pour rien. Je demande à la cour de reconnaître les accusés comme coupables de crimes de guerre et crimes contre l'humanité. »
Le parquet spécial réclame des peines allant de 20 à 30 ans de prison
Après l'accusation, le parquet spécial a pris la parole pour démontrer la nature des crimes. Selon Alain Tolmo, l'un des procureurs, des cas de tueries, pillages, mutilations, viols, tortures, atteintes à la santé mentale et physique des personnes, commis lors de ces événements, sont qualifiés de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité.
Face à la gravité des actes, le parquet spécial demande à la Cour spéciale de condamner les présumés coupables à des peines allant de 20 à 30 ans de prison. L'audience se poursuit ce 8 novembre avec la prise de parole de la défense.
La Cour pénale spéciale est un tribunal hybride créé en 2015 pour juger les graves violations des droits de l'homme commises depuis 2003 en Centrafrique.
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