Les rebelles centrafricains de la Séléka ont forcé vendredi à la mi-journée le dernier verrou sur la route de Bangui. Ils ont annoncé leur intention d’entrer dans la capitale centrafricaine où ils ont appelé les populations « au calme », selon lefigaro.fr
« Nos troupes viennent de prendre Damara (un barrage tenu par la force militaire des Etats d’Afrique centrale – Fomac, à 75 km au nord de Bangui). Nous appelons tout le monde, civils et militaires, au calme en attendant l’arrivée de nos troupes à Bangui, afin d’éviter des combats inutiles » a déclaré à l’AFP, Eric Massi, un porte-parole de la Séléka.
A Bangui, « tout le monde rentre chez soi. Les élèves ont été libérés des cours, on va attendre. On est inquiets » témoigne l’une des sources du Figaro. Pour l’heure, des troupes sud-africaines, appelées par le président François Bozizé dans le cadre d’un accord de défense, sont positionnées au nord de la capitale, près du « PK 12 » (point kilométrique 12) qui est la véritable porte d’entrée de la ville. Il reste à savoir quelle sera l’attitude de ces troupes bien équipes face aux rebelles.
Dans la capitale centrafricaine, selon nos confrères de Figaro, quelques 250 soldats français se trouvent actuellement à Bangui, dans la zone de l’aéroport, situé au nord de la ville. Il faut juste noter qu’en janvier dernier, lors de l’offensive des rebelles, le président, François Hollande, avait précisé qu’ils n’étaient là que pour défendre les « ressortissants et intérêts français ».
Avec lefigaro.fr