Les trois principaux auteurs de ces crimes ont été arrêtés et jugés par la Cour pénale spéciale en octobre 2023. Il s'agit de Mahamat Tahir et Ousmane Yaouba finalement condamnés à 20 ans et Issa Sallet Adoum qui a écopé de 30 ans d'emprisonnement ferme.
Le service d'aide aux victimes et la défense (SAVD) de la CPS, le tribunal hybride créé en 2015 pour enquêter et poursuivre les auteurs des crimes les plus graves commis en Centrafrique depuis une vingtaine d’années, a remis le 31 août dernier les réparations prononcées par la chambre d'appel aux victimes.
« L'identification des parties civiles et des familles a été faite par les juges à différentes étapes de l'instruction en passant par la section d'assise et jusqu'à la décision de la chambre d'appels. Ensuite, on leur a fait signer des engagements de partages équitables », explique Charles Mugaruka, le responsable de ce service.
Simplice Bissi a perdu 11 membres de sa famille dans cette attaque qui a endeuillé les deux villages. Même si les souvenirs sont atroces, il se réjouit de la condamnation des bourreaux et des réparations remises aux victimes. « Cette réparation efface une partie de nos peines. Certains ont reçu 1 million de FCFA, d'autres 700 000. Cet argent permet aux veuves et orphelins ou aux femmes violées de créer des activités génératrices de revenus pour se prendre en charge », estime-t-il.
L'ensemble des réparations financières accordées aux victimes s'élèvent à un montant de 18 855 000 FCFA, soit 28 700 euros. Ce fond a été octroyé par le bureau de la démocratie et des droits de l'homme du département d'État américain parce que les trois auteurs de ces crimes ont été déclarés indigents.
Le service d'aide aux victimes et la défense (SAVD) de la CPS, le tribunal hybride créé en 2015 pour enquêter et poursuivre les auteurs des crimes les plus graves commis en Centrafrique depuis une vingtaine d’années, a remis le 31 août dernier les réparations prononcées par la chambre d'appel aux victimes.
« L'identification des parties civiles et des familles a été faite par les juges à différentes étapes de l'instruction en passant par la section d'assise et jusqu'à la décision de la chambre d'appels. Ensuite, on leur a fait signer des engagements de partages équitables », explique Charles Mugaruka, le responsable de ce service.
Simplice Bissi a perdu 11 membres de sa famille dans cette attaque qui a endeuillé les deux villages. Même si les souvenirs sont atroces, il se réjouit de la condamnation des bourreaux et des réparations remises aux victimes. « Cette réparation efface une partie de nos peines. Certains ont reçu 1 million de FCFA, d'autres 700 000. Cet argent permet aux veuves et orphelins ou aux femmes violées de créer des activités génératrices de revenus pour se prendre en charge », estime-t-il.
L'ensemble des réparations financières accordées aux victimes s'élèvent à un montant de 18 855 000 FCFA, soit 28 700 euros. Ce fond a été octroyé par le bureau de la démocratie et des droits de l'homme du département d'État américain parce que les trois auteurs de ces crimes ont été déclarés indigents.
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