Des volontaires de la Croix-Rouge enterrent les dernières victimes des combats à Bossangoa, au nord-ouest de la Centrafrique, le 15 septembre 2013. AFP PHOTO/PACOME PABANDJI
Les rues de Bossangoa n'en finissent plus de se vider. Les tirs se sont faits plus rares hier aux abords de la ville, mais le regain de violences de mardi a ravivé les pires craintes de la population. Echaudés par les représailles dont ils ont fait l'objet ces dernières semaines, les habitants, chrétiens comme musulmans, continuent d'affluer dans les rares lieux sûrs de la ville, sous protection de la Fomac. Des renforts de la force d'Afrique centrale sont arrivés hier matin.
Plus d’autorité civile dans la région
Les musulmans occupent l'école de la Liberté, les chrétiens, eux, l'église catholique. L'abbé Frédéric Tonfio, le vicaire général de Bossangoa a déjà recensé 34 000 déplacés. Certains sont malades, d'autres blessés. Tous dorment à même le sol. Ils manquent de tout.
« La situation humanitaire est dramatique », s’inquiète le vicaire. Il déplore également le manque d'assistance de la part des autorités du pays. Seule reste à Bossangoa, la Seleka, officiellement dissoute, accusée d'être à l'origine de nombreuses exactions. Il n'y a plus d'autorité civile dans la région.
Plus d’autorité civile dans la région
Les musulmans occupent l'école de la Liberté, les chrétiens, eux, l'église catholique. L'abbé Frédéric Tonfio, le vicaire général de Bossangoa a déjà recensé 34 000 déplacés. Certains sont malades, d'autres blessés. Tous dorment à même le sol. Ils manquent de tout.
« La situation humanitaire est dramatique », s’inquiète le vicaire. Il déplore également le manque d'assistance de la part des autorités du pays. Seule reste à Bossangoa, la Seleka, officiellement dissoute, accusée d'être à l'origine de nombreuses exactions. Il n'y a plus d'autorité civile dans la région.
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