Le collectif des travailleurs du Centre Talibou Dabo ne peut plus supporter la "mauvaise gestion" de leur directeur. Accompagnés de Cheikh Seck, secrétaire général du Syndicat Démocratique des Travailleurs de la santé et du secteur social (SDT-3S CNTS-FC), ces travailleurs ont tenu un point de presse ce mardi 25 juin pour réclamer, entre autres, des arriérés de salaire et des primes de motivation.
« Depuis plusieurs années, le centre Talibou Dabo vit des moments tumultueux, marqués par une certaine instabilité. Il y a eu plusieurs mouvements de grève. Depuis trois mois, le centre est quasiment à l’arrêt. La plupart des techniciens de santé ainsi que de nombreux agents, soumis à un régime de convention de prestation de services sans paiement de salaire, ne peuvent plus venir travailler. En tant qu’autorités au sein de la structure, nous avions à l'époque tiré la sonnette d’alarme, mais nous n’avons pas eu de réponse satisfaisante. Trois mois sans salaire pour des pères de famille, c’est difficile à vivre. Et c’est dans ce contexte que des remous ont eu lieu au centre Talibou Dabo à la veille de la Tabaski, ce qui a conduit à une plainte déposée par le directeur », a déclaré le Dr. Aloïse Benoit Diouf, médecin chef du Centre Talibou Dabo de Grand Yoff.
Ces travailleurs dénoncent l’interpellation de cinq agents placés "injustement sous mandat de dépôt" et interpellent leur ministre de tutelle ainsi que les acteurs sociaux, les parents d’élèves et les agents du centre Talibou Dabo à s'asseoir autour d'une table pour trouver une solution pérenne à ce problème.
Abordant la gestion du centre, le porte-parole du jour accuse leur directeur général : « Il faut tout simplement revoir la gestion du centre. Il y a deux mois, cette même direction avait tenu un point de presse pour accuser des agents d’avoir désacralisé le drapeau. Suite à l’enquête policière, il s’est avéré que ces accusations étaient fausses. Depuis que le directeur est à la tête du centre Talibou Dabo, tout le monde sait qu’il bénéficie d’une certaine protection de la tutelle. Il y a eu plusieurs problèmes, plusieurs fautes graves de gestion. Aujourd’hui, tous les partenaires ont quitté le centre Talibou Dabo. Le malheur est que, en dehors de ces pères de famille, les victimes sont aussi les enfants qui viennent pour une prise en charge médicale et scolaire au centre. Cela nous désole d’autant plus qu’il n’y a pas de fournitures. Et le code du travail est clair : quand un agent reste un mois, deux mois sans salaire, il n’est plus en mesure de venir honorer ses activités », dénonce M. Diouf.
Toutefois, dit-il, « nous tenons à alerter l’opinion sur les véritables raisons de ce chaos. Nous restons confiants dans la justice de ce pays et espérons une issue heureuse. Nous appelons le ministre de la Santé, les acteurs sociaux, les parents d’élèves et les agents du centre Talibou Dabo à s'asseoir autour d’une table pour trouver une solution pérenne à ce problème pour l’épanouissement des enfants du centre Talibou Dabo. Aujourd’hui, le centre n’est pas en mesure de fonctionner. C’est ça la réalité. Le centre, aujourd’hui, est une poubelle à ciel ouvert. Cela fait trois mois et demi qu’aucun technicien n’y a mis les pieds. Pourtant, l’autorité n’a pas jugé opportun de faire un communiqué sur cette situation.»
« Depuis plusieurs années, le centre Talibou Dabo vit des moments tumultueux, marqués par une certaine instabilité. Il y a eu plusieurs mouvements de grève. Depuis trois mois, le centre est quasiment à l’arrêt. La plupart des techniciens de santé ainsi que de nombreux agents, soumis à un régime de convention de prestation de services sans paiement de salaire, ne peuvent plus venir travailler. En tant qu’autorités au sein de la structure, nous avions à l'époque tiré la sonnette d’alarme, mais nous n’avons pas eu de réponse satisfaisante. Trois mois sans salaire pour des pères de famille, c’est difficile à vivre. Et c’est dans ce contexte que des remous ont eu lieu au centre Talibou Dabo à la veille de la Tabaski, ce qui a conduit à une plainte déposée par le directeur », a déclaré le Dr. Aloïse Benoit Diouf, médecin chef du Centre Talibou Dabo de Grand Yoff.
Ces travailleurs dénoncent l’interpellation de cinq agents placés "injustement sous mandat de dépôt" et interpellent leur ministre de tutelle ainsi que les acteurs sociaux, les parents d’élèves et les agents du centre Talibou Dabo à s'asseoir autour d'une table pour trouver une solution pérenne à ce problème.
Abordant la gestion du centre, le porte-parole du jour accuse leur directeur général : « Il faut tout simplement revoir la gestion du centre. Il y a deux mois, cette même direction avait tenu un point de presse pour accuser des agents d’avoir désacralisé le drapeau. Suite à l’enquête policière, il s’est avéré que ces accusations étaient fausses. Depuis que le directeur est à la tête du centre Talibou Dabo, tout le monde sait qu’il bénéficie d’une certaine protection de la tutelle. Il y a eu plusieurs problèmes, plusieurs fautes graves de gestion. Aujourd’hui, tous les partenaires ont quitté le centre Talibou Dabo. Le malheur est que, en dehors de ces pères de famille, les victimes sont aussi les enfants qui viennent pour une prise en charge médicale et scolaire au centre. Cela nous désole d’autant plus qu’il n’y a pas de fournitures. Et le code du travail est clair : quand un agent reste un mois, deux mois sans salaire, il n’est plus en mesure de venir honorer ses activités », dénonce M. Diouf.
Toutefois, dit-il, « nous tenons à alerter l’opinion sur les véritables raisons de ce chaos. Nous restons confiants dans la justice de ce pays et espérons une issue heureuse. Nous appelons le ministre de la Santé, les acteurs sociaux, les parents d’élèves et les agents du centre Talibou Dabo à s'asseoir autour d’une table pour trouver une solution pérenne à ce problème pour l’épanouissement des enfants du centre Talibou Dabo. Aujourd’hui, le centre n’est pas en mesure de fonctionner. C’est ça la réalité. Le centre, aujourd’hui, est une poubelle à ciel ouvert. Cela fait trois mois et demi qu’aucun technicien n’y a mis les pieds. Pourtant, l’autorité n’a pas jugé opportun de faire un communiqué sur cette situation.»