Après 7 ans, le processus est lent et le résultat n’est pas reluisant. Pour aller plus vite, plusieurs gestionnaires d’aéroports et experts sont réunis à Dakar par un forum Ugaaco-Oaci sur la certification des aérodromes membres de l’Union des Gestionnaires des Aéroports d’Afrique du Centre et de l’Ouest (Ugaaco).
« Sur les 192 aéroports internationaux répartis dans 54 pays d’Afrique, 54 sont certifiés et 138 non certifiés, avec un taux de réalisation de 28,12%. 26 pays sur 54 ont certifié au moins un de leurs aérodromes internationaux et 28 n’en ont certifié aucun. En somme, 48,15% des pays s’en sortent avec un aéroport certifié, alors que l’enjeu est de certifier aussi bien les aéroports principaux que les autres aéroports du pays ouverts à la circulation aérienne publique (CAP)», détaille Simon Kaboré, secrétaire exécutif de l’Ugaaco à la cérémonie officielle ce mardi matin. Même son de cloche chez le Secrétaire général du Ministère du Tourisme et des Transports Aériens, Mathiaco Bessane qui a félicité l’UGAACO « pour le choix du thème qui est pertinent à plus d’un titre. Il est d’autant plus pertinent que l’objectif fixé dans le calendrier de l’Aviation Civile Internationale est loin d’être atteint par les africains. Près de 2/3 des aéroports de nos Etats ne sont pas encore certifiés. »
« Sur les 192 aéroports internationaux répartis dans 54 pays d’Afrique, 54 sont certifiés et 138 non certifiés, avec un taux de réalisation de 28,12%. 26 pays sur 54 ont certifié au moins un de leurs aérodromes internationaux et 28 n’en ont certifié aucun. En somme, 48,15% des pays s’en sortent avec un aéroport certifié, alors que l’enjeu est de certifier aussi bien les aéroports principaux que les autres aéroports du pays ouverts à la circulation aérienne publique (CAP)», détaille Simon Kaboré, secrétaire exécutif de l’Ugaaco à la cérémonie officielle ce mardi matin. Même son de cloche chez le Secrétaire général du Ministère du Tourisme et des Transports Aériens, Mathiaco Bessane qui a félicité l’UGAACO « pour le choix du thème qui est pertinent à plus d’un titre. Il est d’autant plus pertinent que l’objectif fixé dans le calendrier de l’Aviation Civile Internationale est loin d’être atteint par les africains. Près de 2/3 des aéroports de nos Etats ne sont pas encore certifiés. »
Au-delà de l’engagement de chacun, les membres de l’Ugaaco comptent sur la solidarité pour le respect de cette certification qui est une exigence de l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale (OACI). Papa Maël Diop, directeur général des ADS, ancien président de l’Ugaaco comme l’actuel président, Ibrahima Traoré de l’Asecna Mali ont invité « les aéroports champions à soutenir les autres aéroports à travers la mise à disposition d’experts afin d’assurer un transfert de compétences pour une meilleure prise en charge des besoins d’exploitation et d’expansion ».
Le directeur général de LAS (Limak-Aibd-Summa), Xavier Mary, qui a pris cet engagement, a exposé l’exemple de l’aéroport Dakar Blaise Diagne certifié juste dix mois après son ouverture. Une visite de l’aéroport Dakar Blaise Diagne est au programme des participants à ce forum ce mercredi. La rencontre de Dakar prend fin jeudi avec l’inauguration du siège de l’Ugaaco.
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