Le dossier de meurtre du jeune Aliou Bâ a été enrôlé, ce lundi par la chambre criminelle du tribunal de grande instance de Louga. Attraits à la barre, les trois accusés (Soulèye, Sadibou et Samba Bâ, inculpés pour meurtre et coups et blessures volontaires), ont fait face au représentant du ministère public.
Le plus jeune a reconnu avoir porté des coups à Abou Bâ blessé, mais il conteste s’être battu avec le défunt. Son oncle, qui avait nié avoir participé à la bagarre, a pris son courage à deux mains et avoué porter le coup fatal à Aliou Kâ. L’autre accusé, Sadibou Kâ, a, lui aussi, reconnu avoir donné un seul coup au biceps de son défunt cousin.
A la fin du débat contradictoire, le Parquet est revenu sur la genèse de cette affaire. Pour Sadibou et Samba, il a sollicité l’acquittement pour le crime de meurtre et retenu les chefs de Cbv contre Abou Kâ pour le deuxième nommé. Pour la répression, il a requis une peine de 5 ans à l’encontre de Soulèye Kâ, 5 mois pour Sadibou et une peine d’un an contre Samba Kâ. Les avocats de la défense ont tous plaidé la légitime défense.
Rendant son verdict, la Chambre criminelle, présidée par le juge Madické Diop, à condamné Souleymane Kâ à 3 ans de prison fermes, Samba Kâ à 5 mois et Sadibou Kâ à 4 mois.
Le plus jeune a reconnu avoir porté des coups à Abou Bâ blessé, mais il conteste s’être battu avec le défunt. Son oncle, qui avait nié avoir participé à la bagarre, a pris son courage à deux mains et avoué porter le coup fatal à Aliou Kâ. L’autre accusé, Sadibou Kâ, a, lui aussi, reconnu avoir donné un seul coup au biceps de son défunt cousin.
A la fin du débat contradictoire, le Parquet est revenu sur la genèse de cette affaire. Pour Sadibou et Samba, il a sollicité l’acquittement pour le crime de meurtre et retenu les chefs de Cbv contre Abou Kâ pour le deuxième nommé. Pour la répression, il a requis une peine de 5 ans à l’encontre de Soulèye Kâ, 5 mois pour Sadibou et une peine d’un an contre Samba Kâ. Les avocats de la défense ont tous plaidé la légitime défense.
Rendant son verdict, la Chambre criminelle, présidée par le juge Madické Diop, à condamné Souleymane Kâ à 3 ans de prison fermes, Samba Kâ à 5 mois et Sadibou Kâ à 4 mois.