
Poursuivi pour le délit de charlatanisme, Moriba Ba a nié les faits qui lui sont reprochés à la barre du tribunal de Pikine-Guédiawaye. A l’en croire, il est entré dans une maison pour chercher une chambre à louer. Il a trouvé une maison quasi vide, à part une femme qui faisait le linge au bout du couloir.
Après les salamalecs d’usage, il lui a demandé s’il y avait une chambre en location dans la maison. Cette dernière de rétorquer qu’il n’y en avait pas et que toutes les chambres étaient occupées. « J’ai alors dit à la dame qu’elle a souvent des maux de ventre et qu’elle devrait se soigner. Elle est atteinte mystiquement. Je lui ai proposé de prendre son numéro de téléphone au cas où elle voudrait recourir à mes services » a-t-il souligné.
Au moment où il s’adressait en ces termes à son interlocutrice, il ne se doutait pas qu’il y avait un locataire du nom de Mouhamed Sakho qui était dans la chambre. A un moment donné, la dame Fatou Fall s’est levée pour aller faire sécher le linge. Tétanisé par les formes généreuses de la dame, le charlatan a voulu en profiter. Mouhamed Sakho, qui était dans la chambre, a tout entendu de la conversation et a même tout vu.
Au moment où le soi-disant marabout Moriba Ba s’apprêtait à mettre la main dans le sachet qu’il tenait et qui contenait, selon lui, de l’eau bénite, il est sorti de sa chambre pour l’alpaguer car, selon lui, le Gambien tentait de fuir. Le procureur a requis l’application de la loi.
La défense assurée par Me Mamadou Ciss a plaidé la clémence. « Je suis là pour quémander la clémence de votre juridiction, car je sais que les faits sont simples. Lorsqu’on lui a dit qu’il n’y avait pas de chambre, il devait tout simplement partir mais ne devait pas rester pour tenter quoi que ce soit. A-t-il une quelconque connaissance mystique ? Je ne saurais m’aventurer dans ce chemin. Cependant, il n’est pas prouvé qu’il y ait eu remise d’eau bénite. Le délit de charlatanisme n’existe pas, car il nous faut des éléments objectifs. Mon client comparait pour la première fois devant vous. Il a trébuché pour une première fois. Le contexte est bien particulier. Les prisons sont bondées et on est dans un mois béni. Les parents de Baldé sont venus depuis la Gambie pour l’assister. Il sait que, dans ce Sénégal de 2021, on ne peut pas se permettre certaines choses. C’est pourquoi je vous demande une application bienveillante de la loi pénale en sa faveur » a plaidé l’avocat du prévenu.
Le tribunal, après avoir délibéré, a relaxé le prévenu Moriba Ba au bénéfice du doute, rapporte Le Témoin qui a assisté à l'audience.
Après les salamalecs d’usage, il lui a demandé s’il y avait une chambre en location dans la maison. Cette dernière de rétorquer qu’il n’y en avait pas et que toutes les chambres étaient occupées. « J’ai alors dit à la dame qu’elle a souvent des maux de ventre et qu’elle devrait se soigner. Elle est atteinte mystiquement. Je lui ai proposé de prendre son numéro de téléphone au cas où elle voudrait recourir à mes services » a-t-il souligné.
Au moment où il s’adressait en ces termes à son interlocutrice, il ne se doutait pas qu’il y avait un locataire du nom de Mouhamed Sakho qui était dans la chambre. A un moment donné, la dame Fatou Fall s’est levée pour aller faire sécher le linge. Tétanisé par les formes généreuses de la dame, le charlatan a voulu en profiter. Mouhamed Sakho, qui était dans la chambre, a tout entendu de la conversation et a même tout vu.
Au moment où le soi-disant marabout Moriba Ba s’apprêtait à mettre la main dans le sachet qu’il tenait et qui contenait, selon lui, de l’eau bénite, il est sorti de sa chambre pour l’alpaguer car, selon lui, le Gambien tentait de fuir. Le procureur a requis l’application de la loi.
La défense assurée par Me Mamadou Ciss a plaidé la clémence. « Je suis là pour quémander la clémence de votre juridiction, car je sais que les faits sont simples. Lorsqu’on lui a dit qu’il n’y avait pas de chambre, il devait tout simplement partir mais ne devait pas rester pour tenter quoi que ce soit. A-t-il une quelconque connaissance mystique ? Je ne saurais m’aventurer dans ce chemin. Cependant, il n’est pas prouvé qu’il y ait eu remise d’eau bénite. Le délit de charlatanisme n’existe pas, car il nous faut des éléments objectifs. Mon client comparait pour la première fois devant vous. Il a trébuché pour une première fois. Le contexte est bien particulier. Les prisons sont bondées et on est dans un mois béni. Les parents de Baldé sont venus depuis la Gambie pour l’assister. Il sait que, dans ce Sénégal de 2021, on ne peut pas se permettre certaines choses. C’est pourquoi je vous demande une application bienveillante de la loi pénale en sa faveur » a plaidé l’avocat du prévenu.
Le tribunal, après avoir délibéré, a relaxé le prévenu Moriba Ba au bénéfice du doute, rapporte Le Témoin qui a assisté à l'audience.
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