Galsen, c’est souvent l’ennui. La vie a tendance à y être revêche. Pendant que l’on salue de façon dithyrambique le fait que le Chef ait respecté une règle élémentaire de notre Constitution, et que ses supporteurs qui le poussaient au suicide s’égosillent en superlatifs sur son choix de ne pas imposer sa candidature. Pendant donc que l’on hisse le Chef au panthéon, des libertés sont étouffées.
Tous les rassemblements pacifiques d’un parti politique prévus ce weekend sont interdits par le tout puissant préfet de Dakar sous le sournois prétexte de troubles à l’ordre public. Les autres peuvent manifester aux portes du palais et y danser le Mbalax avec le Chef. Un acte qui serait sévèrement réprimé si un téméraire de l’opposition poussait l’outrecuidance à s’approcher des grilles sur les mêmes lieux.
L’ennui sera certainement rompu avec le choix du Chef qui va proposer à son armée mexicaine celui qu’il pense être si compétent pour lui succéder. Bien entendu, des aspirants seront fatalement éliminés. D’ailleurs, lui, depuis qu’on lui a confié ce charmant pays, il n’est que dans une logique de choix et d’élimination.
En attendant son candidat, on commence déjà à être saturé de politique avec toutes ces fantaisistes déclarations de candidature à la présidentielle de 2024. Ou bien certains d’entre ces messieurs et dames se croient dans une scène de théâtre ou bien ils ont des thunes à jeter par les fenêtres. Quoi encoure d’ennuyeux ?
Ah, ces gens du plus vieux parti politique de Gal- sen. Eux qui ont gouverné plus de quarante ans ce pays et qui se retrouvent à être biberonnés par un parti qui n’a jamais tenu un congrès. Comme la vie peut être cruelle. C’est Père Léo qui va être troublé dans son sommeil. L’un de ces socialistes a même poussé la servilité jusqu’à donner le nom de la grouillante avenue Faidherbe à celui qui l’a fait ministre. Mais pourchasser l’ennui et oublier un peu cette scène galvaudeuse de la politique, mieux reluquer ce que nous autres « Kàccoor » considérons comme notre patrimoine national. Nous voulons parler de la vraie Diongoma.
Celle ayant tout ce qu’il faut derrière, c’est-à dire cette masse qui rend les mecs dingues et leur fait perdre toute respectabilité, foi de connaisseurs ! On ne meurt jamais.
Tous les rassemblements pacifiques d’un parti politique prévus ce weekend sont interdits par le tout puissant préfet de Dakar sous le sournois prétexte de troubles à l’ordre public. Les autres peuvent manifester aux portes du palais et y danser le Mbalax avec le Chef. Un acte qui serait sévèrement réprimé si un téméraire de l’opposition poussait l’outrecuidance à s’approcher des grilles sur les mêmes lieux.
L’ennui sera certainement rompu avec le choix du Chef qui va proposer à son armée mexicaine celui qu’il pense être si compétent pour lui succéder. Bien entendu, des aspirants seront fatalement éliminés. D’ailleurs, lui, depuis qu’on lui a confié ce charmant pays, il n’est que dans une logique de choix et d’élimination.
En attendant son candidat, on commence déjà à être saturé de politique avec toutes ces fantaisistes déclarations de candidature à la présidentielle de 2024. Ou bien certains d’entre ces messieurs et dames se croient dans une scène de théâtre ou bien ils ont des thunes à jeter par les fenêtres. Quoi encoure d’ennuyeux ?
Ah, ces gens du plus vieux parti politique de Gal- sen. Eux qui ont gouverné plus de quarante ans ce pays et qui se retrouvent à être biberonnés par un parti qui n’a jamais tenu un congrès. Comme la vie peut être cruelle. C’est Père Léo qui va être troublé dans son sommeil. L’un de ces socialistes a même poussé la servilité jusqu’à donner le nom de la grouillante avenue Faidherbe à celui qui l’a fait ministre. Mais pourchasser l’ennui et oublier un peu cette scène galvaudeuse de la politique, mieux reluquer ce que nous autres « Kàccoor » considérons comme notre patrimoine national. Nous voulons parler de la vraie Diongoma.
Celle ayant tout ce qu’il faut derrière, c’est-à dire cette masse qui rend les mecs dingues et leur fait perdre toute respectabilité, foi de connaisseurs ! On ne meurt jamais.
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