Dans cette affaire, il y a de "l’exagération de la part du gouvernement gambien", soutient Pape Amar Kane, rencontré dans les allées Seydou Nourou Tall qui indique que "la situation actuelle est vraiment alarmante".
Pour rappel, depuis près de trois (3) mois, la frontière entre le Sénégal et la Gambie est bloquée pour tous les camions de marchandises et les transports en commun, qu’ils soient sénégalais ou gambiens. Un blocus imposé par les routiers sénégalais pour faire plier la Gambie qui a augmenté unilatéralement les droits de passage. De même, la tuerie des opposants gambiens dont la manifestation pacifique fut sévèrement réprimée par Yaya Jammeh. Mais aussi, aujourd’hui, trois (3) membres du ministère de l’Environnement et leur guide sont arrêtés et devraient être jugés jeudi prochain.
Pour Pape Amar Kane, la Gambie, de par sa petite taille, veut montrer son identité. Pour lui, "tout le problème tourne autour de Jammeh". "C’est le mal en personne", souligne-t-il.
Awa Niang, vendeuse de prêt à porter, déplore la situation. « Depuis fort longtemps, c’est la même situation, il y a toujours des tracasseries du côté des Sénégalais. Il est temps que l’Etat sénégalais montre à Yaya Jammeh que le Sénégal ne dépend pas de lui», clame-t-elle.
Même son de cloche pour Marcelle Sow, une jeune fille trouvée au centre de santé sis sur la Bourguiba. «Yaya Jammeh n’a jamais fait de choses raisonnables, il doit savoir que le Sénégal et la Gambie sont des pays frères. Il y a des citoyens Gambiens très à l’aise sur les terres sénégalaises alors il doit faire pareil avec la population Sénégalaise qui se trouve en Gambie», décline cette dernière.
Concernant la situation des quatre (4) sénégalais qui doivent être jugés jeudi prochain, les sénégalais affichent leur désapprobation, tout en faisant un appel au Président Macky sall à prendre en main le problème. Selon Bossé Sarr, membre de Benno Bokk Yaakhar (BBY): « même si ces 4 personnes ont eu à franchir très légèrement les frontières, ce n’est pas une raison de les capturer". Il parle de "bévue sur le plan des principes".
"Ce n’est pas rassurant que des sénégalais soient entre les mains de la Gambie", soutient Awa Niang. Ce, malgré l’annonce faite par l’ambassadeur du Sénégal en Gambie sur la libération prochaine des détenus. Pour beaucoup de Sénégalais, les deux (2) chefs d’Etats Macky Sall et Yaya Jammeh doivent se retrouver autour d’une table pour régler définitivement ce problème.
Pour rappel, depuis près de trois (3) mois, la frontière entre le Sénégal et la Gambie est bloquée pour tous les camions de marchandises et les transports en commun, qu’ils soient sénégalais ou gambiens. Un blocus imposé par les routiers sénégalais pour faire plier la Gambie qui a augmenté unilatéralement les droits de passage. De même, la tuerie des opposants gambiens dont la manifestation pacifique fut sévèrement réprimée par Yaya Jammeh. Mais aussi, aujourd’hui, trois (3) membres du ministère de l’Environnement et leur guide sont arrêtés et devraient être jugés jeudi prochain.
Pour Pape Amar Kane, la Gambie, de par sa petite taille, veut montrer son identité. Pour lui, "tout le problème tourne autour de Jammeh". "C’est le mal en personne", souligne-t-il.
Awa Niang, vendeuse de prêt à porter, déplore la situation. « Depuis fort longtemps, c’est la même situation, il y a toujours des tracasseries du côté des Sénégalais. Il est temps que l’Etat sénégalais montre à Yaya Jammeh que le Sénégal ne dépend pas de lui», clame-t-elle.
Même son de cloche pour Marcelle Sow, une jeune fille trouvée au centre de santé sis sur la Bourguiba. «Yaya Jammeh n’a jamais fait de choses raisonnables, il doit savoir que le Sénégal et la Gambie sont des pays frères. Il y a des citoyens Gambiens très à l’aise sur les terres sénégalaises alors il doit faire pareil avec la population Sénégalaise qui se trouve en Gambie», décline cette dernière.
Concernant la situation des quatre (4) sénégalais qui doivent être jugés jeudi prochain, les sénégalais affichent leur désapprobation, tout en faisant un appel au Président Macky sall à prendre en main le problème. Selon Bossé Sarr, membre de Benno Bokk Yaakhar (BBY): « même si ces 4 personnes ont eu à franchir très légèrement les frontières, ce n’est pas une raison de les capturer". Il parle de "bévue sur le plan des principes".
"Ce n’est pas rassurant que des sénégalais soient entre les mains de la Gambie", soutient Awa Niang. Ce, malgré l’annonce faite par l’ambassadeur du Sénégal en Gambie sur la libération prochaine des détenus. Pour beaucoup de Sénégalais, les deux (2) chefs d’Etats Macky Sall et Yaya Jammeh doivent se retrouver autour d’une table pour régler définitivement ce problème.