Au lendemain des élections législatives de 2024, l’ancien président Macky Sall devient chef de l’opposition avec sept députés obtenus par sa coalition Takku Wallu Sénégal, devançant ainsi la coalition Jamm Ak Jarin dirigée par Amadou Ba, qui compte trois députés. Une redistribution des forces politiques qui relance le débat sur le statut du chef de l’opposition au Sénégal.
Pour Déthié Faye, membre de la CRD Fonk Sa Kaddu, la question semble pourtant réglée sur le principe. Intervenant dans l’émission Midikeng sur PressAfrik TVHD, il a rappelé :
« À mon avis, tous les opposants peuvent s’opposer aux nouveaux gouvernements. Mais dans un régime présidentiel, le candidat arrivé deuxième lors de l’élection présidentielle est en principe considéré comme le chef de l’opposition. »
Déthié Faye, qui représentait le pôle des non-alignés lors du dernier dialogue national convoqué par Macky Sall, a expliqué que la reconnaissance officielle du statut de chef de l’opposition repose sur des bases constitutionnelles.
« La constitution reconnaît l’existence d’une opposition et admet qu’il doit y avoir un chef à sa tête. Cependant, elle renvoie cette prérogative à une loi pour en fixer les modalités. Après discussions au cours du dialogue politique, des désaccords avaient émergé. »
Selon lui, un projet de loi avait été élaboré à l’issue des échanges entre les différents acteurs politiques. Mais ce texte, remis au gouvernement, ne précisait pas clairement qui devait être désigné comme chef de l’opposition.
« Certains ont proposé d’attribuer au chef de l’opposition un statut équivalent à celui du président de l’Assemblée nationale ou du président du Conseil économique, social et environnemental. Le pôle des non-alignés, que je représentais, s’y est opposé », a-t-il expliqué.
Au lieu de cela, le choix s’était porté sur un statut moins élevé, équivalent à celui de vice-président de l’Assemblée nationale. Or, d’après Déthié Faye.
« Ce projet de loi n’a jamais été soumis à l’Assemblée nationale. À ce jour, le statut de chef de l’opposition n’est donc pas reconnu par la loi. »
Un vide juridique qui continue de susciter des débats dans le paysage politique sénégalais, alors que l’opposition se reconfigure à la lumière des résultats des dernières législatives.
Pour Déthié Faye, membre de la CRD Fonk Sa Kaddu, la question semble pourtant réglée sur le principe. Intervenant dans l’émission Midikeng sur PressAfrik TVHD, il a rappelé :
« À mon avis, tous les opposants peuvent s’opposer aux nouveaux gouvernements. Mais dans un régime présidentiel, le candidat arrivé deuxième lors de l’élection présidentielle est en principe considéré comme le chef de l’opposition. »
Déthié Faye, qui représentait le pôle des non-alignés lors du dernier dialogue national convoqué par Macky Sall, a expliqué que la reconnaissance officielle du statut de chef de l’opposition repose sur des bases constitutionnelles.
« La constitution reconnaît l’existence d’une opposition et admet qu’il doit y avoir un chef à sa tête. Cependant, elle renvoie cette prérogative à une loi pour en fixer les modalités. Après discussions au cours du dialogue politique, des désaccords avaient émergé. »
Selon lui, un projet de loi avait été élaboré à l’issue des échanges entre les différents acteurs politiques. Mais ce texte, remis au gouvernement, ne précisait pas clairement qui devait être désigné comme chef de l’opposition.
« Certains ont proposé d’attribuer au chef de l’opposition un statut équivalent à celui du président de l’Assemblée nationale ou du président du Conseil économique, social et environnemental. Le pôle des non-alignés, que je représentais, s’y est opposé », a-t-il expliqué.
Au lieu de cela, le choix s’était porté sur un statut moins élevé, équivalent à celui de vice-président de l’Assemblée nationale. Or, d’après Déthié Faye.
« Ce projet de loi n’a jamais été soumis à l’Assemblée nationale. À ce jour, le statut de chef de l’opposition n’est donc pas reconnu par la loi. »
Un vide juridique qui continue de susciter des débats dans le paysage politique sénégalais, alors que l’opposition se reconfigure à la lumière des résultats des dernières législatives.