La complicité de Wade et des autorités du palais relevée
Cheikh Amar pourrait avoir maille à partir avec la justice dans les prochains jours. L’Agence de Régulation des Télécommunications et des Postes (ARTP) a enclenché une action judiciaire contre X pour «détournement de deniers publics, complicité de détournement de deniers publics, escroquerie portant sur des deniers publics, complicité d’escroquerie portant sur des deniers publics et accessoirement concussion, sans préjudice d’autres délits que l’enquête pourrait révéler».
Cette plainte vise principalement l’ancien directeur général de l’ARTP, Ndongo Diao, une autorité de l’Agence, de grosses pontes de la République, un avocat mais aussi Papa Cheikh Amadou Amar qui a été nommément cité dans cette affaire. En effet, l’Agence dirigée maintenant par Thierno Alassane Sall a envoyé une mise en demeure à l’homme d’affaires très proche de l’ancien régime. Elle lui demande, selon le nouveau Directeur général de l’ARTP, de «rembourser un montant global de huit milliards deux cent millions (8.200.000) francs CFA représentant le prix d’acquisition de deux immeubles que respectivement, Touba Real Estate et Amar Holding devaient vendre à l’autorité».
Cette plainte vise principalement l’ancien directeur général de l’ARTP, Ndongo Diao, une autorité de l’Agence, de grosses pontes de la République, un avocat mais aussi Papa Cheikh Amadou Amar qui a été nommément cité dans cette affaire. En effet, l’Agence dirigée maintenant par Thierno Alassane Sall a envoyé une mise en demeure à l’homme d’affaires très proche de l’ancien régime. Elle lui demande, selon le nouveau Directeur général de l’ARTP, de «rembourser un montant global de huit milliards deux cent millions (8.200.000) francs CFA représentant le prix d’acquisition de deux immeubles que respectivement, Touba Real Estate et Amar Holding devaient vendre à l’autorité».
Les incongruités des transactions
Selon le Directeur général de l’ARTP, «ce montant a servi à acquérir auprès du promoteur Touba Real Estate, ledit immeule qui n’existait même pas encore. J’entends que les plans même n’étaient pas encore arrêtés. A titre de précision, le titre sur lequel devrait être bâti l’immeuble fait partie du domaine mis à la disposition du promoteur par l’Etat à Ouakam Aéroport». L’autre précision, a-t-il poursuivi, est qu’à cette date : «l’ARTP disposait déjà d’un immeuble acquis auprès de AMSA Assurances au motif de lui servir de siège social».
Thierno Alassane Sall a, dans le même sillage, signalé qu’à la suite du décret du 23 mai 2011, la Direction générale de l’ARTP verse, directement et hors de la comptabilité d’un notaire, une avance de deux (2) milliards FCA au promoteur. C’est après, à l’en croire, que les deux parties s’avisent de s’attacher les services d’un notaire pour ainsi dire mettre une forme plus ou moins légale à la transaction. «Les stipulations du notaire ne laissent subsister aucun doute quant au caractère inédit et peu orthodoxe de la démarche. Il n’empêche le solde comme convenu, devrait être réglé par traites de 500 millions et à la date du 26 septembre, l’ARTP a déjà versé le montant intégral représentant le prix d’acquisition de l’immeuble sans que la première pierre ne soit posée. Il est évident que pour qu’une telle opération soit possible, des personnes ont certifié que les travaux avançaient selon le planning prévu alors qu’il n’en était rien», a-t-il indiqué.
Thierno Alassane Sall a, dans le même sillage, signalé qu’à la suite du décret du 23 mai 2011, la Direction générale de l’ARTP verse, directement et hors de la comptabilité d’un notaire, une avance de deux (2) milliards FCA au promoteur. C’est après, à l’en croire, que les deux parties s’avisent de s’attacher les services d’un notaire pour ainsi dire mettre une forme plus ou moins légale à la transaction. «Les stipulations du notaire ne laissent subsister aucun doute quant au caractère inédit et peu orthodoxe de la démarche. Il n’empêche le solde comme convenu, devrait être réglé par traites de 500 millions et à la date du 26 septembre, l’ARTP a déjà versé le montant intégral représentant le prix d’acquisition de l’immeuble sans que la première pierre ne soit posée. Il est évident que pour qu’une telle opération soit possible, des personnes ont certifié que les travaux avançaient selon le planning prévu alors qu’il n’en était rien», a-t-il indiqué.