Cheikh Ndoye a intégré la CSS, un club de l'élite locale, à l'âge de 17 ans, avant de revenir à Yakaar dans l'équipe de sa ville natale de 2006 à 2009. Salif Diao, ancien international sénégalais, quart de finaliste à la coupe du monde 2002, lui donne l'occasion de percer dans le foot en l'envoyant, en 2007, faire des essais à Stock City, en Angleterre. Mais au bout de quinze jours, l'essai n'est pas concluant.
De retour au Sénégal, Cheikh Ndoye reprend son quotidien de footballeur à mi-temps. « Je ne lâche jamais, sur et en dehors du terrain », martèle-t-il. Une autre possibilité s'offre à lui dans un club d'Arabie saoudite fin 2008. Les dirigeants saoudiens sont emballés par les qualités du joueur mais, juste avant de signer, il se blesse gravement et se retrouve plâtré pendant trois mois. L'affaire capote. Retour à la case départ.
Le troisième essai sera le bon. Salif Diao, qui continue à noter son nom dans ses petits papiers le fait venir en France, à Epinal, en septembre 2009. Dans les Vosges, Cheikh Ndoye débarque en compagnie de deux amis : Ibrahima Seck et Christophe Diédhiou, pour former « le trio de Sénégalais » d'Epinal. « L'adaptation fut difficile au niveau des exigences tactiques », concède Ndoye. Mais pas seulement. « Quelques semaines après notre arrivée, nous avons découvert la neige », se souvient-il avec le sourire. Sur le terrain, les trois acolytes sont les grands artisans de la montée d'Epinal du monde amateur à l'antichambre de l'élite française (Ligue 2).
Mais rien n'est simple. Le trio se souvient de quelques interdictions linguistiques à Epinal. En match comme à l'entraînement, il leur arrivait de parler en wolof. « Mou gui nieuw » (il arrive), « Guestoul » (retourne-toi), « Gawaal » (fait vite)… « C'était plus un réflexe », explique Christophe Diedhiou. A contrario, cela « ne dérangeait personne » à l'US Créteil Lusitanos, selon Jean-Michel Le Sage, l'un de leurs coéquipiers dans le club du Val-de-Marne qu'ils ont rejoint en 2012.
Après trois ans dans le club de la banlieue parisienne, la success story des trois Sénégalais prend fin. Alors que Christophe Diedhiou poursuit l'aventure avec Créteil et qu'Ibrahima Seck est transféré à l'AJ Auxerre (Ligue 2), Cheikh Ndoye avec ses statistiques impressionnantes (32 buts pour un milieu défensif en trois ans) franchit un cap. Il est recruté par Angers, club promu.
Les jours qui ont précédé son premier match en ligue 1, Cheikh Ndoye avoue avoir repensé à son parcours, ses parents et amis. « Je n'ai pas l'habitude de me retourner sur mon chemin mais découvrir le championnat de France en tant que capitaine était très particulier. » Surtout à l'approche de la trentaine. « Ce sont les autres qui évoquent mon âge avec scepticisme, je sais que je peux évoluer au haut niveau plusieurs années encore. »
Pour le moment, ses performances continuent d'impressionner, malgré son expulsion contre Troyes le 19 septembre. A Angers, son entraîneur se dit « bluffé » par ses capacités à s'adapter au collectif. Pour son coach, Cheikh Ndoye n'est pas subitement devenu un bon joueur, et grâce à l'exposition de la Ligue 1 : « tout le monde voit ses qualités au grand jour. »
Aliou Cissé, sélectionneur du Sénégal, en fait partie. Cheikh Ndoye a fêté sa première titularisation le 4 septembre contre la Namibie (victoire 2 à 0).
Windhoek, la capitale namibienne, pourrait être le point de départ d'une nouvelle histoire avec les Lions de la Téranga. Cheikh Ndoye espère qu'elle sera aussi belle que celle de ses aînés, qui y avaient décroché leur qualification pour le Mondial 2002.
Avec son milieu de terrain, Angers n'a perdu qu'un seul match (face à Lorient le 12 septembre). A 29 ans, le robuste Sénégalais (1,90 m pour 90 kg), auteur de trois buts, fait partie des joueurs les plus âgés. Il y a six ans, il était encore menuisier dans sa ville natale de Rufisque, à 28 kilomètres de Dakar.
Cheikh Ndoye a intégré la CSS, un club de l'élite locale, à l'âge de 17 ans, avant de revenir à Yakaar dans l'équipe de sa ville natale de 2006 à 2009. Salif Diao, ancien international sénégalais, quart de finaliste à la coupe du monde 2002, lui donne l'occasion de percer dans le foot en l'envoyant, en 2007, faire des essais à Stock City, en Angleterre. Mais au bout de quinze jours, l'essai n'est pas concluant.
De retour au Sénégal, Cheikh Ndoye reprend son quotidien de footballeur à mi-temps. « Je ne lâche jamais, sur et en dehors du terrain », martèle-t-il. Une autre possibilité s'offre à lui dans un club d'Arabie saoudite fin 2008. Les dirigeants saoudiens sont emballés par les qualités du joueur mais, juste avant de signer, il se blesse gravement et se retrouve plâtré pendant trois mois. L'affaire capote. Retour à la case départ.
Le troisième essai sera le bon. Salif Diao, qui continue à noter son nom dans ses petits papiers le fait venir en France, à Epinal, en septembre 2009. Dans les Vosges, Cheikh Ndoye débarque en compagnie de deux amis : Ibrahima Seck et Christophe Diédhiou, pour former « le trio de Sénégalais » d'Epinal. « L'adaptation fut difficile au niveau des exigences tactiques », concède Ndoye. Mais pas seulement. « Quelques semaines après notre arrivée, nous avons découvert la neige », se souvient-il avec le sourire. Sur le terrain, les trois acolytes sont les grands artisans de la montée d'Epinal du monde amateur à l'antichambre de l'élite française (Ligue 2).
Mais rien n'est simple. Le trio se souvient de quelques interdictions linguistiques à Epinal. En match comme à l'entraînement, il leur arrivait de parler en wolof. « Mou gui nieuw » (il arrive), « Guestoul » (retourne-toi), « Gawaal » (fait vite)… « C'était plus un réflexe », explique Christophe Diedhiou. A contrario, cela « ne dérangeait personne » à l'US Créteil Lusitanos, selon Jean-Michel Le Sage, l'un de leurs coéquipiers dans le club du Val-de-Marne qu'ils ont rejoint en 2012.
Après trois ans dans le club de la banlieue parisienne, la success story des trois Sénégalais prend fin. Alors que Christophe Diedhiou poursuit l'aventure avec Créteil et qu'Ibrahima Seck est transféré à l'AJ Auxerre (Ligue 2), Cheikh Ndoye avec ses statistiques impressionnantes (32 buts pour un milieu défensif en trois ans) franchit un cap. Il est recruté par Angers, club promu.
Les jours qui ont précédé son premier match en ligue 1, Cheikh Ndoye avoue avoir repensé à son parcours, ses parents et amis. « Je n'ai pas l'habitude de me retourner sur mon chemin mais découvrir le championnat de France en tant que capitaine était très particulier. » Surtout à l'approche de la trentaine. « Ce sont les autres qui évoquent mon âge avec scepticisme, je sais que je peux évoluer au haut niveau plusieurs années encore. »
Pour le moment, ses performances continuent d'impressionner, malgré son expulsion contre Troyes le 19 septembre. A Angers, son entraîneur se dit « bluffé » par ses capacités à s'adapter au collectif. Pour son coach, Cheikh Ndoye n'est pas subitement devenu un bon joueur, et grâce à l'exposition de la Ligue 1 : « tout le monde voit ses qualités au grand jour. »
Aliou Cissé, sélectionneur du Sénégal, en fait partie. Cheikh Ndoye a fêté sa première titularisation le 4 septembre contre la Namibie (victoire 2 à 0).
Windhoek, la capitale namibienne, pourrait être le point de départ d'une nouvelle histoire avec les Lions de la Téranga. Cheikh Ndoye espère qu'elle sera aussi belle que celle de ses aînés, qui y avaient décroché leur qualification pour le Mondial 2002.
Source Le Monde
De retour au Sénégal, Cheikh Ndoye reprend son quotidien de footballeur à mi-temps. « Je ne lâche jamais, sur et en dehors du terrain », martèle-t-il. Une autre possibilité s'offre à lui dans un club d'Arabie saoudite fin 2008. Les dirigeants saoudiens sont emballés par les qualités du joueur mais, juste avant de signer, il se blesse gravement et se retrouve plâtré pendant trois mois. L'affaire capote. Retour à la case départ.
Le troisième essai sera le bon. Salif Diao, qui continue à noter son nom dans ses petits papiers le fait venir en France, à Epinal, en septembre 2009. Dans les Vosges, Cheikh Ndoye débarque en compagnie de deux amis : Ibrahima Seck et Christophe Diédhiou, pour former « le trio de Sénégalais » d'Epinal. « L'adaptation fut difficile au niveau des exigences tactiques », concède Ndoye. Mais pas seulement. « Quelques semaines après notre arrivée, nous avons découvert la neige », se souvient-il avec le sourire. Sur le terrain, les trois acolytes sont les grands artisans de la montée d'Epinal du monde amateur à l'antichambre de l'élite française (Ligue 2).
Mais rien n'est simple. Le trio se souvient de quelques interdictions linguistiques à Epinal. En match comme à l'entraînement, il leur arrivait de parler en wolof. « Mou gui nieuw » (il arrive), « Guestoul » (retourne-toi), « Gawaal » (fait vite)… « C'était plus un réflexe », explique Christophe Diedhiou. A contrario, cela « ne dérangeait personne » à l'US Créteil Lusitanos, selon Jean-Michel Le Sage, l'un de leurs coéquipiers dans le club du Val-de-Marne qu'ils ont rejoint en 2012.
Après trois ans dans le club de la banlieue parisienne, la success story des trois Sénégalais prend fin. Alors que Christophe Diedhiou poursuit l'aventure avec Créteil et qu'Ibrahima Seck est transféré à l'AJ Auxerre (Ligue 2), Cheikh Ndoye avec ses statistiques impressionnantes (32 buts pour un milieu défensif en trois ans) franchit un cap. Il est recruté par Angers, club promu.
Les jours qui ont précédé son premier match en ligue 1, Cheikh Ndoye avoue avoir repensé à son parcours, ses parents et amis. « Je n'ai pas l'habitude de me retourner sur mon chemin mais découvrir le championnat de France en tant que capitaine était très particulier. » Surtout à l'approche de la trentaine. « Ce sont les autres qui évoquent mon âge avec scepticisme, je sais que je peux évoluer au haut niveau plusieurs années encore. »
Pour le moment, ses performances continuent d'impressionner, malgré son expulsion contre Troyes le 19 septembre. A Angers, son entraîneur se dit « bluffé » par ses capacités à s'adapter au collectif. Pour son coach, Cheikh Ndoye n'est pas subitement devenu un bon joueur, et grâce à l'exposition de la Ligue 1 : « tout le monde voit ses qualités au grand jour. »
Aliou Cissé, sélectionneur du Sénégal, en fait partie. Cheikh Ndoye a fêté sa première titularisation le 4 septembre contre la Namibie (victoire 2 à 0).
Windhoek, la capitale namibienne, pourrait être le point de départ d'une nouvelle histoire avec les Lions de la Téranga. Cheikh Ndoye espère qu'elle sera aussi belle que celle de ses aînés, qui y avaient décroché leur qualification pour le Mondial 2002.
Avec son milieu de terrain, Angers n'a perdu qu'un seul match (face à Lorient le 12 septembre). A 29 ans, le robuste Sénégalais (1,90 m pour 90 kg), auteur de trois buts, fait partie des joueurs les plus âgés. Il y a six ans, il était encore menuisier dans sa ville natale de Rufisque, à 28 kilomètres de Dakar.
Cheikh Ndoye a intégré la CSS, un club de l'élite locale, à l'âge de 17 ans, avant de revenir à Yakaar dans l'équipe de sa ville natale de 2006 à 2009. Salif Diao, ancien international sénégalais, quart de finaliste à la coupe du monde 2002, lui donne l'occasion de percer dans le foot en l'envoyant, en 2007, faire des essais à Stock City, en Angleterre. Mais au bout de quinze jours, l'essai n'est pas concluant.
De retour au Sénégal, Cheikh Ndoye reprend son quotidien de footballeur à mi-temps. « Je ne lâche jamais, sur et en dehors du terrain », martèle-t-il. Une autre possibilité s'offre à lui dans un club d'Arabie saoudite fin 2008. Les dirigeants saoudiens sont emballés par les qualités du joueur mais, juste avant de signer, il se blesse gravement et se retrouve plâtré pendant trois mois. L'affaire capote. Retour à la case départ.
Le troisième essai sera le bon. Salif Diao, qui continue à noter son nom dans ses petits papiers le fait venir en France, à Epinal, en septembre 2009. Dans les Vosges, Cheikh Ndoye débarque en compagnie de deux amis : Ibrahima Seck et Christophe Diédhiou, pour former « le trio de Sénégalais » d'Epinal. « L'adaptation fut difficile au niveau des exigences tactiques », concède Ndoye. Mais pas seulement. « Quelques semaines après notre arrivée, nous avons découvert la neige », se souvient-il avec le sourire. Sur le terrain, les trois acolytes sont les grands artisans de la montée d'Epinal du monde amateur à l'antichambre de l'élite française (Ligue 2).
Mais rien n'est simple. Le trio se souvient de quelques interdictions linguistiques à Epinal. En match comme à l'entraînement, il leur arrivait de parler en wolof. « Mou gui nieuw » (il arrive), « Guestoul » (retourne-toi), « Gawaal » (fait vite)… « C'était plus un réflexe », explique Christophe Diedhiou. A contrario, cela « ne dérangeait personne » à l'US Créteil Lusitanos, selon Jean-Michel Le Sage, l'un de leurs coéquipiers dans le club du Val-de-Marne qu'ils ont rejoint en 2012.
Après trois ans dans le club de la banlieue parisienne, la success story des trois Sénégalais prend fin. Alors que Christophe Diedhiou poursuit l'aventure avec Créteil et qu'Ibrahima Seck est transféré à l'AJ Auxerre (Ligue 2), Cheikh Ndoye avec ses statistiques impressionnantes (32 buts pour un milieu défensif en trois ans) franchit un cap. Il est recruté par Angers, club promu.
Les jours qui ont précédé son premier match en ligue 1, Cheikh Ndoye avoue avoir repensé à son parcours, ses parents et amis. « Je n'ai pas l'habitude de me retourner sur mon chemin mais découvrir le championnat de France en tant que capitaine était très particulier. » Surtout à l'approche de la trentaine. « Ce sont les autres qui évoquent mon âge avec scepticisme, je sais que je peux évoluer au haut niveau plusieurs années encore. »
Pour le moment, ses performances continuent d'impressionner, malgré son expulsion contre Troyes le 19 septembre. A Angers, son entraîneur se dit « bluffé » par ses capacités à s'adapter au collectif. Pour son coach, Cheikh Ndoye n'est pas subitement devenu un bon joueur, et grâce à l'exposition de la Ligue 1 : « tout le monde voit ses qualités au grand jour. »
Aliou Cissé, sélectionneur du Sénégal, en fait partie. Cheikh Ndoye a fêté sa première titularisation le 4 septembre contre la Namibie (victoire 2 à 0).
Windhoek, la capitale namibienne, pourrait être le point de départ d'une nouvelle histoire avec les Lions de la Téranga. Cheikh Ndoye espère qu'elle sera aussi belle que celle de ses aînés, qui y avaient décroché leur qualification pour le Mondial 2002.
Source Le Monde