Pas mal de voix s’étaient fusées pour montrer leur désapprobation lors de la nomination de Cheikh Tidiane Diakhaté à la tête de l’institution qui aura à décider du sort du président de la République, Me Abdoulaye Wade. Une situation qui a fini par imposer la question « est-ce qu’il avait le meilleur profil pour ce poste décisif ? ».
Comme l’ont récusé certains, le taxant d’avoir pris dans le passé des décisions « contestées et contestables », le constitutionnaliste Ismaila Madior est également de ceux qui pensent que Cheikh Tidiane Diakhaté n’a pas le meilleur profil. « Moi je pense qu’on aurait pu trouver un président du Conseil constitutionnel qui ait un meilleur profil », a tranché le professeur de droit constitutionnel qui s’explique « d’abord un meilleur profil du point de vue du parcours, quelqu’un qui s’est familiarisé, qui s’est frotté avec la matière constitutionnelle, la matière électorale, quelqu’un qui a une grande ouverture en matière de droits humains ».
En dehors de ces insuffisances relevées, le professeur Fall plaide aussi pour « quelqu’un de moins controversé pour ne pas dire quelqu’un de plus consensuel ». Invité de l’émission « Grand jury » de la RFM de ce dimanche, Ismaila Madior Fall renseigne qu’ « une personne qui dès l’aube de sa nomination n’avait pas été récusée » ferait l’affaire car « parce que s’il y a récusation d’une autorité qu’on nomme, il va y avoir des problèmes par la suite », explique-t-il.
Comme l’ont récusé certains, le taxant d’avoir pris dans le passé des décisions « contestées et contestables », le constitutionnaliste Ismaila Madior est également de ceux qui pensent que Cheikh Tidiane Diakhaté n’a pas le meilleur profil. « Moi je pense qu’on aurait pu trouver un président du Conseil constitutionnel qui ait un meilleur profil », a tranché le professeur de droit constitutionnel qui s’explique « d’abord un meilleur profil du point de vue du parcours, quelqu’un qui s’est familiarisé, qui s’est frotté avec la matière constitutionnelle, la matière électorale, quelqu’un qui a une grande ouverture en matière de droits humains ».
En dehors de ces insuffisances relevées, le professeur Fall plaide aussi pour « quelqu’un de moins controversé pour ne pas dire quelqu’un de plus consensuel ». Invité de l’émission « Grand jury » de la RFM de ce dimanche, Ismaila Madior Fall renseigne qu’ « une personne qui dès l’aube de sa nomination n’avait pas été récusée » ferait l’affaire car « parce que s’il y a récusation d’une autorité qu’on nomme, il va y avoir des problèmes par la suite », explique-t-il.