La Ligue Sénégalaise contre le Tabac (LISTAB) est revenue sur les conséquences de la chicha, les cigarettes électroniques, qu’il qualifie de tueurs silencieux chez les jeunes. Ainsi, la Ligue pense qu'il est impératif d'accélérer ce processus législatif pour protéger notre jeunesse et sensibiliser davantage la société sur ces enjeux. Invitant par la même occasion les nouvelles autorités de ce pays de faire de la lutte contre le tabagisme une priorité.
Dans un communiqué en date de ce lundi 26 août 2024, signé par Djibril WELE, Secrétaire Exécutif, la LISTAB, attire l'attention de l'Etat du Sénégal sur un problème préoccupant : « la forte consommation de produits du tabac, tels que la chicha, ainsi que de drogues, observée chez les jeunes dans des lieux de loisirs tels que les plages et restaurants durant les grandes vacances. Cette tendance alarmante soulève des questions sur la santé publique et le bien-être de nos jeunes », note le document.
Selon la LISTAB, « ces produits du tabac nouveaux et émergents (cigarettes électroniques, inhalateurs de fumées, puffs etc.) sont aujourd'hui détournés de leur usage à l'insu de tous car, ces supports servent de consommation de drogue comme le chanvre indien format liquide ou même les drogues de synthèse bien plus puissantes que le cannabis. Sur les formules d'usage, on trouve des indications pour réaliser les mélanges extemporanés permettant de consommer ainsi du cannabis, de la cocaïne, PTC ou Buddha Blue ».
Le document stipule que « le Buddha Blue ou PTC pour "Pète Ton Crâne" est une drogue de synthèse particulièrement populaire chez les jeunes. Elle est vendue sous forme de liquide à inhaler dans les cigarettes électroniques. Les effets de cette drogue sont très rapides et peuvent être violents : ils sont également différents selon les personnes. Le risque vital existe en cas d'overdose. Ils sont à l'origine de cette violence extrême notée chez les jeunes âgés de moins de 30 ans le plus souvent avec des agressions et meurtres pratiquement tous les jours ».
« L'industrie cible les jeunes pour perpétuer ses profits et crée ainsi une nouvelle génération de personnes dépendantes. Dans toutes les Régions, il y plus d'enfants que d'adultes qui fument des cigarettes électroniques et on estime que 37 millions de jeunes âgés de 13 à 15 ans consomment du tabac dans le monde. Les taux d'utilisation de la cigarette électronique chez les enfants d'âge scolaire sont 2 à 3 fois plus élevés que les taux de consommation de cigarettes selon l'OMS », dénonce le communiqué.
Au Sénégal d'après l'enquête, rapporte la LISTAB, « GYTS, 11% des enfants âgés entre 13 et 15 ans et 6% des filles sont fumeurs. L'âge d'initiative à la fumée du tabac au Sénégal est de 7 ans. La consommation de la cigarette électronique depuis de plus en plus importante chez les jeunes et plus de 67% des produits électroniques sont vendus sur les réseaux sociaux. Il y'a lieux de renforcer la législation afin de protéger nos enfants".
De plus, la LISTAB tient à évoquer la lenteur dans la programmation du nouveau projet de loi en Conseil des ministres, pour rappel ce projet de loi révisé adopté en décembre dernier au niveau du Secrétariat Général du Gouvernement qui vise à interdire la consommation de ces produits nocifs. Ce retard pourrait avoir des conséquences graves sur la lutte contre cette consommation croissante ».
Dans un communiqué en date de ce lundi 26 août 2024, signé par Djibril WELE, Secrétaire Exécutif, la LISTAB, attire l'attention de l'Etat du Sénégal sur un problème préoccupant : « la forte consommation de produits du tabac, tels que la chicha, ainsi que de drogues, observée chez les jeunes dans des lieux de loisirs tels que les plages et restaurants durant les grandes vacances. Cette tendance alarmante soulève des questions sur la santé publique et le bien-être de nos jeunes », note le document.
Selon la LISTAB, « ces produits du tabac nouveaux et émergents (cigarettes électroniques, inhalateurs de fumées, puffs etc.) sont aujourd'hui détournés de leur usage à l'insu de tous car, ces supports servent de consommation de drogue comme le chanvre indien format liquide ou même les drogues de synthèse bien plus puissantes que le cannabis. Sur les formules d'usage, on trouve des indications pour réaliser les mélanges extemporanés permettant de consommer ainsi du cannabis, de la cocaïne, PTC ou Buddha Blue ».
Le document stipule que « le Buddha Blue ou PTC pour "Pète Ton Crâne" est une drogue de synthèse particulièrement populaire chez les jeunes. Elle est vendue sous forme de liquide à inhaler dans les cigarettes électroniques. Les effets de cette drogue sont très rapides et peuvent être violents : ils sont également différents selon les personnes. Le risque vital existe en cas d'overdose. Ils sont à l'origine de cette violence extrême notée chez les jeunes âgés de moins de 30 ans le plus souvent avec des agressions et meurtres pratiquement tous les jours ».
« L'industrie cible les jeunes pour perpétuer ses profits et crée ainsi une nouvelle génération de personnes dépendantes. Dans toutes les Régions, il y plus d'enfants que d'adultes qui fument des cigarettes électroniques et on estime que 37 millions de jeunes âgés de 13 à 15 ans consomment du tabac dans le monde. Les taux d'utilisation de la cigarette électronique chez les enfants d'âge scolaire sont 2 à 3 fois plus élevés que les taux de consommation de cigarettes selon l'OMS », dénonce le communiqué.
Au Sénégal d'après l'enquête, rapporte la LISTAB, « GYTS, 11% des enfants âgés entre 13 et 15 ans et 6% des filles sont fumeurs. L'âge d'initiative à la fumée du tabac au Sénégal est de 7 ans. La consommation de la cigarette électronique depuis de plus en plus importante chez les jeunes et plus de 67% des produits électroniques sont vendus sur les réseaux sociaux. Il y'a lieux de renforcer la législation afin de protéger nos enfants".
De plus, la LISTAB tient à évoquer la lenteur dans la programmation du nouveau projet de loi en Conseil des ministres, pour rappel ce projet de loi révisé adopté en décembre dernier au niveau du Secrétariat Général du Gouvernement qui vise à interdire la consommation de ces produits nocifs. Ce retard pourrait avoir des conséquences graves sur la lutte contre cette consommation croissante ».