Invité de l'émission MidiKeng sur PressAfrikTVHD ce vendredi, l'économiste-planificateur Ibrahima Kaba a analysé les révélations du gouvernement concernant la situation économique héritée de l'ancien régime.
Selon lui, si les «faits de tripatouillages des chiffres sont confirmés, c'est toute la compétence de l'administration financière qui serait remise en cause. Combien de fois, le FMI (Fonds Monétaire international) a demandé au Sénégal de revoir ses prévisions financières », a-t-il déclaré, soulignant que le « FMI a la possibilité de vérifier tous les chiffres avancés auprès des bailleurs ».
« Si les faits sont avérés, c'est presque la crédibilité du Sénégal qui est en jeu. C'est vrai qu'il y a de la dette qui a été contractée, mais il ne faut pas oublier que de gros investissement, ont été réalisés comme le TER, le BRT, des ponts et autoponts », a expliqué l’économiste.
À en croire M. Kaba, le gouvernement a fait un exercice important en dressant l'état des lieux. Pour lui, il « était important d'aller sur le fonds, en explicitant au détail les faits compromettants soulevés ».
S'épanchant sur le nouveau cadre référentiel de politique économique et sociale du gouvernement, l’économiste soutient que dans ce document, les « chiffres évoqués dans le point de presse n'y figurent pas ».
Pour lui, il y a beaucoup d'impairs dans la communication du gouvernement. Il estime qu'il est impossible que le « gouvernement effectué des dépenses non retraçables ». Car selon lui, « on a toujours la possibilité de trouver le bailleur, la destination de l'investissement et le but visé dans le financement ».
Ibrahima Kaba explique que la « subvention de 53 milliards effectués au profit des ménages, n'était pas nécessaire, car avec ce taux d'endettement, les subventions devront sauter ».
Selon lui, si les «faits de tripatouillages des chiffres sont confirmés, c'est toute la compétence de l'administration financière qui serait remise en cause. Combien de fois, le FMI (Fonds Monétaire international) a demandé au Sénégal de revoir ses prévisions financières », a-t-il déclaré, soulignant que le « FMI a la possibilité de vérifier tous les chiffres avancés auprès des bailleurs ».
« Si les faits sont avérés, c'est presque la crédibilité du Sénégal qui est en jeu. C'est vrai qu'il y a de la dette qui a été contractée, mais il ne faut pas oublier que de gros investissement, ont été réalisés comme le TER, le BRT, des ponts et autoponts », a expliqué l’économiste.
À en croire M. Kaba, le gouvernement a fait un exercice important en dressant l'état des lieux. Pour lui, il « était important d'aller sur le fonds, en explicitant au détail les faits compromettants soulevés ».
S'épanchant sur le nouveau cadre référentiel de politique économique et sociale du gouvernement, l’économiste soutient que dans ce document, les « chiffres évoqués dans le point de presse n'y figurent pas ».
Pour lui, il y a beaucoup d'impairs dans la communication du gouvernement. Il estime qu'il est impossible que le « gouvernement effectué des dépenses non retraçables ». Car selon lui, « on a toujours la possibilité de trouver le bailleur, la destination de l'investissement et le but visé dans le financement ».
Ibrahima Kaba explique que la « subvention de 53 milliards effectués au profit des ménages, n'était pas nécessaire, car avec ce taux d'endettement, les subventions devront sauter ».