Les femmes des mineurs ont changé depuis quelques jours. Les traits tirés, le laisser-aller des tenues ont fait place aux brushings, au maquillage et décolletés. Elles ne sont pas les seules à se préparer au jour J du sauvetage. A 700 mètres de profondeur, leurs hommes renvoient tous leurs effets personnels par les tubes dits pigeons voyageurs qui circulent en permanence entre le tunnel et la surface. Ils ont aussi des exercices exigeants à réaliser tous les jours, selon le ministre de la Santé, Jaime Manalich :
« Ils sont en train de subir des épreuves de stress comme on en fait quand on va chez le cardiologue afin de mesurer leur fréquence cardiaque, évaluer leurs capacités physiques : en prenant leur pouls, en mesurant la saturation d’oxygène et leur fréquence respiratoire. Quatre d’entre eux présentent des résultats qui ne sont pas optimums. Ils suivent un entraînement intensif en prévision de l'ascension qu'ils vont effectuer : un véritable stress aigu, physiologique, une peur, une montée d’adrénaline et nous voulons savoir comment ils vont se comporter sur le plan cardiaque, respiratoire, et voir comment ils vont réagir face à une situation qui peut durer plusieurs minutes. »
Le médecin du sport, Jean-Christophe Romanholi, est chargé de mener ces exercices. Il explique à quoi servent les informations recueillies : « On fait des essais de simulation pour voir comment les mineurs vont s’y prendre pendant l’ascension de la capsule. De cette façon, on pourra mieux définir l’ordre de l’ascension des 33 mineurs ».
Les plus habiles monteront d’abord. Ils évoquerons tous les problèmes qu’ils ont rencontrés, ce qui nous permettra d'améliorer l'ascencion des suivants. Ce sera ensuite au tour des plus faibles de monter puis des plus forts, ceux capables d’attendre. Dans l’immédiat pour renforcer leur masse musculaire, les mineurs font des exercices physiques. « Ils font des courses dans la mine et des exercices avec une corde à sauter et des élastiques », précise Jean-Christophe.
L’objectif est de les préparer physiquement à être debout durant longtemps. Ce qui ne devrait cependant pas être le cas, si tout se passe bien. Selon les autorités, la nacelle parcourra les 624 mètres de distance entre le tunnel et la surface à la vitesse d’un mètre par seconde. Autrement dit, chaque mineur pourrait remonter seulement en dix minutes.
« Ils sont en train de subir des épreuves de stress comme on en fait quand on va chez le cardiologue afin de mesurer leur fréquence cardiaque, évaluer leurs capacités physiques : en prenant leur pouls, en mesurant la saturation d’oxygène et leur fréquence respiratoire. Quatre d’entre eux présentent des résultats qui ne sont pas optimums. Ils suivent un entraînement intensif en prévision de l'ascension qu'ils vont effectuer : un véritable stress aigu, physiologique, une peur, une montée d’adrénaline et nous voulons savoir comment ils vont se comporter sur le plan cardiaque, respiratoire, et voir comment ils vont réagir face à une situation qui peut durer plusieurs minutes. »
Le médecin du sport, Jean-Christophe Romanholi, est chargé de mener ces exercices. Il explique à quoi servent les informations recueillies : « On fait des essais de simulation pour voir comment les mineurs vont s’y prendre pendant l’ascension de la capsule. De cette façon, on pourra mieux définir l’ordre de l’ascension des 33 mineurs ».
Les plus habiles monteront d’abord. Ils évoquerons tous les problèmes qu’ils ont rencontrés, ce qui nous permettra d'améliorer l'ascencion des suivants. Ce sera ensuite au tour des plus faibles de monter puis des plus forts, ceux capables d’attendre. Dans l’immédiat pour renforcer leur masse musculaire, les mineurs font des exercices physiques. « Ils font des courses dans la mine et des exercices avec une corde à sauter et des élastiques », précise Jean-Christophe.
L’objectif est de les préparer physiquement à être debout durant longtemps. Ce qui ne devrait cependant pas être le cas, si tout se passe bien. Selon les autorités, la nacelle parcourra les 624 mètres de distance entre le tunnel et la surface à la vitesse d’un mètre par seconde. Autrement dit, chaque mineur pourrait remonter seulement en dix minutes.