La seconde édition des JO pour les 15 – 18 ans s’ouvre officiellement ce samedi soir, en présence du président chinois Xi Jingping et du secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon. Mais, grosse déception pour plusieurs jeunes athlètes africains, les athlètes en provenance des pays touchés par l’épidémie d’Ebola ne pourront pas participer aux épreuves de sport de combat, ni de natation lors des Jeux olympiques de la Jeunesse. Tous les autres sportifs venant de Guinée, de Sierra Leone, du Liberia et du Nigéria seront soumis régulièrement à des examens médicaux.
Eviter de rééditer les erreurs commises face au SRAS
Pour les autorités chinoises, ces Jeux olympiques des jeunes sont l'occasion de passer ce message : « Si Ebola arrive, nous sommes prêts ». Un plan d’action est désormais en vigueur. Deux hôpitaux pékinois ont été désignés pour recevoir d'éventuels cas d'Ebola. Les contrôles aux frontières ont été renforcés, notamment à l’aéroport de Canton, dans le sud de la Chine. Un millier d’Africains y arrivent chaque jour. Tout passager qui y débarque doit s’attendre à des prises de température.
C’est l’arrivée à Hongkong d’un Nigérian souffrant de fièvre qui avait mis les autorités en alerte. Depuis, les Chinois ont posté dix millions de messages sur les réseaux sociaux avec cette question : « Que font nos autorités pour prévenir la propagation d’Ebola chez nous ? » Beaucoup se rappellent en effet l’épidémie du SRAS. En 2003, les autorités chinoises n'avaient pas réagi à temps. Résultat : 500 Chinois avaient succombé à cette maladie infectieuse et Pékin avait été montré du doigt dans le monde entier.
Source : Rfi.fr
-
Les États-Unis ont achevé le retrait militaire de leur dernière base au Niger
-
Urgent : le Premier ministre Gabriel Attal remettra « demain sa démission au président »
-
Présidentielle en Indonésie: le ministre de la Défense Prabowo Subianto largement en tête (projections)
-
Parlement européen: une députée lettone soupçonnée de collaboration avec le FSB russe
-
Russie: Boris Nadejdine, plus qu’un grain de sable dans la communication du Kremlin?