Les ambivalences d'une première dame
Les deux journalistes au cœur de la révélation potico-amoureuse se sont défendus et sont revenus sur la plainte déposée par Valérie Trierweiler (une autre a été déposée depuis par Patrick Devedjan), face à un Jean-Michel Aphatie qui avait mangé du Lion. "On n'est loin de la biographie autorisée. On a pris connaissance en même temps que vous de cette plainte, donc on en prend bonne note. On a voulu faire une biographie sur Valérie Trierweiler, savoir qui était cette femme. On a fait un boulot de journalistes, donc cela veut dire qu'on a fait une enquête", a insisté Alix Bouilhaguet.
"Pourquoi on a décidé d'expliquer ce tourbillon de la vie comme on le qualifie dans le livre, cette histoire un peu à la 'Jules et Jim', parce qu'il y a derrière une information politique aussi dans ce livre. Cette lettre de François Hollande à Edouard Balladur en 95, lettre dont Edouard Balladur reconnaît l'existence, et elle n'a pas été révélée depuis. (…) Cette lettre, Patrick Devedjan en est le dépositaire et quand certains de ses collaborateurs lui demandent de sortir cette lettre, notamment, pendant les campagnes présidentielles, il dit : 'jamais vous ne ferez ça, ça pourrait nuire à François Hollande'", a expliqué Christophe Jakubyszyn accusé par l'homme politique de Canal+ d'avoir divulgué un épisode qui relevait uniquement de la vie privée.
Heureusement, la journaliste de France 2 en disponibilité pour avoir suivi son mari à Washington est venue à la rescousse : "Ce qu'on veut dire, c'est qu'entre François Hollande et Patrick Devedjan, il y a une relation qui est particulière entre un homme de droite et un homme de gauche. (…) Dans notre livre, on explique toute l'ambiguïté qu'il y a entre le pouvoir politique et les journalistes politiques et que à quel moment effectivement on franchit la ligne rouge, c'est très ambiguë. Et qu'est ce qui relève de la vie privée et qu'est ce qui relève de la vie publique : avoir une relation intime avec un patron de gauche ou un patron de droite, ça a des incidences."
Selon Christophe Barbier, la plainte de la compagne de François Hollande met parfaitement en exergue ce point précis : "La première dame a du mal à se trouver. Valérie Trierweiler n'arrive pas à trouver sa place. Le fait qu'elle porte plainte contre le livre montre bien qu'elle est dans un état conflictuel. Elle a du mal à essayer d'être ce qu'elle veut être. C’est-à-dire, à la fois journaliste et première dame."
Qui est Valérie Trierweiler ?
Les auteurs de "Valérie Trierweiler, la frondeuse", mettent particulièrement l'accent sur le fait qu'ils ont rencontré la première dame à plusieurs reprises, la base pour livrer une autobiographie selon eux. C'est d'ailleurs aussi au fil de ces rencontres, que Christophe Jakubyszyn Alix Bouilhaguet ont pu se forger une idée bien précise de la "frondeuse".
"C'est une première dame qui a été malheureuse les cent premiers jours. C'est une première dame qui est en train de faire des sacrifices. On l'a vu en renonçant à une émission de télévision. Je crois qu'elle a compris qu'elle ne pouvait pas tout faire comme elle le pensait et donc c'est une première dame qui essaie de reconquérir le cœur des Français. Elle a besoin de se faire aimer. Elle est dans la reconquête aussi du président. On le dit aussi dans le livre. Dès l'arrivée du pouvoir, dès l'élection le 6 mai de François Hollande, sur la scène même du théâtre de Tulle, elle arrive à faire jouer la vie en rose, elle sait que c'est le dernier moment où elle va le posséder. Quand elle est dans la voiture pour aller à l'aéroport de Tulle, il est déjà loin il est déjà au téléphone portable, il répond aux appels, et de plus en plus. Forcément, il s'éloigne d'elle. Il est accaparé par les tâches du pouvoir, par les rendez-vous, par les voyages, et donc finalement elle n'a jamais été aussi heureuse je pense que quand elle avait François Hollande pour elle seule", avance Christophe Jakubyszyn.
Le clou de l'empathie est enfoncé par l'autre auteur : "Je pense aussi aujourd'hui que c'est une première dame qui est seule. C’est-à-dire qu'elle se bat toute seule, je pense que les hommes du président ne lui feront pas de cadeaux. Ils veulent protéger la popularité, qui est compliquée et pas non plus flamboyante, de François Hollande et ça va être compliqué pour elle."
Arrivée de Christophe Jakubyszyn chez TF1
Mardi, le journaliste de RMC a été nommé chef du service politique de TF1. Dans les couloirs de la première chaîne, on assure que cette plainte ne pose aucun problème. Selon les informations du site du "Point", Catherine Nayl, directrice de l'information, aurait lu "Valérie Trierweiler, la frondeuse" et n'aurait trouvé "rien à redire". Effectivement, "ce livre relève de la liberté éditoriale de l'auteur", estime TF1. Cerise sur le gâteau, Catherine Nayl aurait même tâté le terrain à l'Elysée sur cette autobiographie et là encore, rien à redire !
Certes, Christophe Jakubyszyn a marqué le coup comme il dit, mais on espère pour les auteurs que la chaîne ne changera pas de fusil d'épaule quand les audiences au tribunal seront surmédiatisées…
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Des noces futures ?]b
Le mariage, le fameux, celui qui pourrait résoudre le statut de Valérie Trierwieler, celui qui pourrait calmer sa jalousie et l'imposer comme première dame, enfin, qu'en est-il ? "C'est un sujet délicat dans le couple. Les deux disent qu'ils n'en veulent pas. François Hollande on le sait car cela ne correspond pas à sa manière de vivre et qu'il n'a pas besoin de montrer son amour pour une femme en se mariant. Elle, elle dit qu'elle n'en a pas besoin non plus parce qu'elle considère qu'elle est sûre de l'amour de François. Maintenant, je pense qu'au fond d'elle secrètement, je pense que l'idée a dû l'effleurer", confie le chef de service politique de TF1. Et à Alix Bouilhaguet d'ajouter : "Peut-être aussi que ça réglerait son positionnement, ça reste effectivement, parfois, comme elle le pense elle-même, la maîtresse ou en tous cas la femme qui a piqué la mère des quatre enfants la veille des présidentielles donc c'est compliqué à porter aussi. Son positionnement passerait par un symbole un peu fort."
Closer.fr
Les deux journalistes au cœur de la révélation potico-amoureuse se sont défendus et sont revenus sur la plainte déposée par Valérie Trierweiler (une autre a été déposée depuis par Patrick Devedjan), face à un Jean-Michel Aphatie qui avait mangé du Lion. "On n'est loin de la biographie autorisée. On a pris connaissance en même temps que vous de cette plainte, donc on en prend bonne note. On a voulu faire une biographie sur Valérie Trierweiler, savoir qui était cette femme. On a fait un boulot de journalistes, donc cela veut dire qu'on a fait une enquête", a insisté Alix Bouilhaguet.
"Pourquoi on a décidé d'expliquer ce tourbillon de la vie comme on le qualifie dans le livre, cette histoire un peu à la 'Jules et Jim', parce qu'il y a derrière une information politique aussi dans ce livre. Cette lettre de François Hollande à Edouard Balladur en 95, lettre dont Edouard Balladur reconnaît l'existence, et elle n'a pas été révélée depuis. (…) Cette lettre, Patrick Devedjan en est le dépositaire et quand certains de ses collaborateurs lui demandent de sortir cette lettre, notamment, pendant les campagnes présidentielles, il dit : 'jamais vous ne ferez ça, ça pourrait nuire à François Hollande'", a expliqué Christophe Jakubyszyn accusé par l'homme politique de Canal+ d'avoir divulgué un épisode qui relevait uniquement de la vie privée.
Heureusement, la journaliste de France 2 en disponibilité pour avoir suivi son mari à Washington est venue à la rescousse : "Ce qu'on veut dire, c'est qu'entre François Hollande et Patrick Devedjan, il y a une relation qui est particulière entre un homme de droite et un homme de gauche. (…) Dans notre livre, on explique toute l'ambiguïté qu'il y a entre le pouvoir politique et les journalistes politiques et que à quel moment effectivement on franchit la ligne rouge, c'est très ambiguë. Et qu'est ce qui relève de la vie privée et qu'est ce qui relève de la vie publique : avoir une relation intime avec un patron de gauche ou un patron de droite, ça a des incidences."
Selon Christophe Barbier, la plainte de la compagne de François Hollande met parfaitement en exergue ce point précis : "La première dame a du mal à se trouver. Valérie Trierweiler n'arrive pas à trouver sa place. Le fait qu'elle porte plainte contre le livre montre bien qu'elle est dans un état conflictuel. Elle a du mal à essayer d'être ce qu'elle veut être. C’est-à-dire, à la fois journaliste et première dame."
Qui est Valérie Trierweiler ?
Les auteurs de "Valérie Trierweiler, la frondeuse", mettent particulièrement l'accent sur le fait qu'ils ont rencontré la première dame à plusieurs reprises, la base pour livrer une autobiographie selon eux. C'est d'ailleurs aussi au fil de ces rencontres, que Christophe Jakubyszyn Alix Bouilhaguet ont pu se forger une idée bien précise de la "frondeuse".
"C'est une première dame qui a été malheureuse les cent premiers jours. C'est une première dame qui est en train de faire des sacrifices. On l'a vu en renonçant à une émission de télévision. Je crois qu'elle a compris qu'elle ne pouvait pas tout faire comme elle le pensait et donc c'est une première dame qui essaie de reconquérir le cœur des Français. Elle a besoin de se faire aimer. Elle est dans la reconquête aussi du président. On le dit aussi dans le livre. Dès l'arrivée du pouvoir, dès l'élection le 6 mai de François Hollande, sur la scène même du théâtre de Tulle, elle arrive à faire jouer la vie en rose, elle sait que c'est le dernier moment où elle va le posséder. Quand elle est dans la voiture pour aller à l'aéroport de Tulle, il est déjà loin il est déjà au téléphone portable, il répond aux appels, et de plus en plus. Forcément, il s'éloigne d'elle. Il est accaparé par les tâches du pouvoir, par les rendez-vous, par les voyages, et donc finalement elle n'a jamais été aussi heureuse je pense que quand elle avait François Hollande pour elle seule", avance Christophe Jakubyszyn.
Le clou de l'empathie est enfoncé par l'autre auteur : "Je pense aussi aujourd'hui que c'est une première dame qui est seule. C’est-à-dire qu'elle se bat toute seule, je pense que les hommes du président ne lui feront pas de cadeaux. Ils veulent protéger la popularité, qui est compliquée et pas non plus flamboyante, de François Hollande et ça va être compliqué pour elle."
Arrivée de Christophe Jakubyszyn chez TF1
Mardi, le journaliste de RMC a été nommé chef du service politique de TF1. Dans les couloirs de la première chaîne, on assure que cette plainte ne pose aucun problème. Selon les informations du site du "Point", Catherine Nayl, directrice de l'information, aurait lu "Valérie Trierweiler, la frondeuse" et n'aurait trouvé "rien à redire". Effectivement, "ce livre relève de la liberté éditoriale de l'auteur", estime TF1. Cerise sur le gâteau, Catherine Nayl aurait même tâté le terrain à l'Elysée sur cette autobiographie et là encore, rien à redire !
Certes, Christophe Jakubyszyn a marqué le coup comme il dit, mais on espère pour les auteurs que la chaîne ne changera pas de fusil d'épaule quand les audiences au tribunal seront surmédiatisées…
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Des noces futures ?]b
Le mariage, le fameux, celui qui pourrait résoudre le statut de Valérie Trierwieler, celui qui pourrait calmer sa jalousie et l'imposer comme première dame, enfin, qu'en est-il ? "C'est un sujet délicat dans le couple. Les deux disent qu'ils n'en veulent pas. François Hollande on le sait car cela ne correspond pas à sa manière de vivre et qu'il n'a pas besoin de montrer son amour pour une femme en se mariant. Elle, elle dit qu'elle n'en a pas besoin non plus parce qu'elle considère qu'elle est sûre de l'amour de François. Maintenant, je pense qu'au fond d'elle secrètement, je pense que l'idée a dû l'effleurer", confie le chef de service politique de TF1. Et à Alix Bouilhaguet d'ajouter : "Peut-être aussi que ça réglerait son positionnement, ça reste effectivement, parfois, comme elle le pense elle-même, la maîtresse ou en tous cas la femme qui a piqué la mère des quatre enfants la veille des présidentielles donc c'est compliqué à porter aussi. Son positionnement passerait par un symbole un peu fort."
Closer.fr
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