Au fur et à mesure que nous approchons des échéances électorales de 2012, les calculs et autres combines se font jour dans le landerneau politique sénégalais. On compte ses amis, on cherche du soutien, on noue des alliances… C’est normal, c’est une compétition. Seulement des attitudes apparaissent souvent et elles sont aux antipodes du respect qu’un homme politique ou simplement un leader d’opinion devrait avoir vis-à-vis de ses compatriotes. En face du peuple, deux catégories de citoyens, les politiques et les religieux. Dans le premier lot, des partis se font entendre et c’est pour dénoncer le comportement de leur principal partenaire au sein du régime, le PDS. Les responsables de ces partis demandent plus de considération de la part de leurs amis libéraux et menacent de reconsidérer leur position dans ce compagnonnage politique. Les plus en vus dans ce jeu, les partis de Serigne Modou Kara et de Mamoune Niasse. Encore des membres de familles religieuses ! Leur « deal » est très simple et bien compris, ces partis ne pèsent pas, ce n’est là qu’un moyen de négociations pour trouver d’éventuels points de chute pour des proches dans certaines institutions de la République. Il s’agit juste ici de le constater et le dénoncer, nos hommes politiques ne sont pas certainement prêts de se détourner des ces comportements qui n’ont rien à voir avec la morale politique. Ces gens qui devraient être combattus dans et hors de leur propre famille politique pourraient être accueillis au sein même de l’opposition pour un soi disant renforcement d’un camp comme c’est le cas depuis quelqu’un temps avec le Président Wade qui fait recours à du « bois mort » en perspective de 2012. Il en sera ainsi et des membres de la société civile et autres leaders d’opinion pour ne pas dire dealers d’opinion entreront dans la danse pour monnayer « leur poids et leur voix », n’est-ce pas Cheikh Demba Dia (artiste).
Mais là où ce jeu de calculs machiavéliques est le plus écoeurant c’est quand des marabouts s’y mettent. La prière de Serigne Abdoul Aziz Sy Junior, porte-parole du Khalife général des tidianes, pour la victoire de Wade en 2012, repose la question du « ndiguel » (consigne de vote des marabouts). Le courageux homme politique de Touba Moustapha Cissé Lô a dénoncé les gens tapis dans l’entourage du Khalife général des mourides et qui roulent pour le compte du Président Wade en échange de prébendes et autres privilèges. Dans cette actualité Serigne Mansour Sy Djamil de la famille de Tivaouane précise qu’il lutte pour le départ de Wade là « où Junior soutient Wade en toute liberté ». Le monde a changé ! Et nous osons tous espérer comme Jamil que les « ndiguels » ne viendront pas de chefs religieux relativement à 2012. Les sénégalais sont aujourd’hui assez mûrs pour faire la part des choses entre l’allégeance religieuse et les questions politiques. Nous sommes dans le temps du Magal et Bamba avait dit, « quant au damel (roi, aujourd’hui président), je regrette vivement, il n’est pas de mes usages de fréquenter les souverains, je ne suis pas tenté par leurs biens, encore moins par leur prestige. Je ne cherche des honneurs qu’auprès du Souverain Suprême ».
A méditer par ses descendants et les descendants de ses compagnons et autres fondateurs de "tarikha", pour un Sénégal de Paix !
Mais là où ce jeu de calculs machiavéliques est le plus écoeurant c’est quand des marabouts s’y mettent. La prière de Serigne Abdoul Aziz Sy Junior, porte-parole du Khalife général des tidianes, pour la victoire de Wade en 2012, repose la question du « ndiguel » (consigne de vote des marabouts). Le courageux homme politique de Touba Moustapha Cissé Lô a dénoncé les gens tapis dans l’entourage du Khalife général des mourides et qui roulent pour le compte du Président Wade en échange de prébendes et autres privilèges. Dans cette actualité Serigne Mansour Sy Djamil de la famille de Tivaouane précise qu’il lutte pour le départ de Wade là « où Junior soutient Wade en toute liberté ». Le monde a changé ! Et nous osons tous espérer comme Jamil que les « ndiguels » ne viendront pas de chefs religieux relativement à 2012. Les sénégalais sont aujourd’hui assez mûrs pour faire la part des choses entre l’allégeance religieuse et les questions politiques. Nous sommes dans le temps du Magal et Bamba avait dit, « quant au damel (roi, aujourd’hui président), je regrette vivement, il n’est pas de mes usages de fréquenter les souverains, je ne suis pas tenté par leurs biens, encore moins par leur prestige. Je ne cherche des honneurs qu’auprès du Souverain Suprême ».
A méditer par ses descendants et les descendants de ses compagnons et autres fondateurs de "tarikha", pour un Sénégal de Paix !