L’inauguration de l’usine Senbus, prétexte du déplacement du Président de la République a Thiès, ce mercredi 04 octobre 2009, a été reléguée au second plan par les envoyés spéciaux et correspondants de la presse. L’évènement du jour, ce sont les retrouvailles entre Me Abdoulaye Wade et Idrissa Seck. Ce qui a valu une grande mobilisation des militants libéraux, ceux de Rewmi et accessoirement, ceux de la Génération du Concret. Et le Chef de l’Etat apparemment heureux de retrouver son « fils égaré » a annoncé à une foule en liesse : « Idrissa Seck est de retour parmi nous ». C’est vrai qu’à titre personnel, pour Me Wade, cet évènement constitue une bouffée d’oxygène après la succession de casseroles bruyantes notées ces dernières semaines.
Cela lui permet de souffler un peu et donner l’impression de reprendre l’initiative politique. Et puis cela donne aussi au Pds l’image d’un parti qui est en train de se reconstituer après des années de déchirures qui ont vu certain de ses ténors lui tourner le dos. Me Wade ne s’y trompe d’ailleurs pas quand il lance un appel à Maky Sall, Me Alioune Badara Cissé et Jean Paul Dias pour qu’ils reviennent au bercail. Mais la star du jour, c’est Idrissa Seck, qui, selon Me Wade « est revenu avec le même militantisme et la même détermination qu’avant ». Va-t-il maintenant occuper les mêmes stations au sommet de l’Etat et dans le Pds ?
Là est la question. C’est en tout cas l’échec de tous ceux qui se sont investis auprès de Me Wade pour mener une guerre sans merci contre Idrissa Seck. Ce dernier doit aussi penser à trouver une bonne compensation à tous ceux de son camp qui ont vécu des misères pour délit d’amitié. Peut-être qu’il ne va pas les oubliés quand il reviendra aux affaires. Déjà son nom est avancé pour occuper le poste de vice-président. Il semble, en effet, que le Chef de l’Etat est parvenu, pour l’instant, a bridé les troupes de son fils, les militants de la Génération du Concret qui ont juré sur tous les toits qu’il est hors de question pour eux de cheminer avec Idrissa Seck. Mais pour combien de temps encore ?
Le moins que l’on puisse dire c’est que la Génération du Concret n’est pas prête à accueillir le maire de Thiès à bras ouvert. D’autant que la veille du déplacement de Wade pour la Cité du Rail, certains proches du courant de Karim Wade, remuaient ciel et terre pour retrouver les fameux Cd « Lui et Moi », savamment distillés à l’époque par Idrissa Seck. Certainement pour rafraîchir la mémoire de l’opinion. Il est vrai que les Sénégalais sont réputés amnésiques. Mais ils s’en trouvent certainement d’aucuns qui ne vont pas oublier qu’Idrissa Seck, lors d’une interview accordée à Rfi à la veille de la présidentielle 2007, déclarait que toute retrouvaille politique avec Abdoulaye Wade était exclue. C’est encore l’ancien Premier ministre qui déclarait, lors d’une autre sortie médiatique, que sur le plan politique, Me Wade et lui ne partagent « ni la même vision du changement, dont il a altéré l’esprit, ni la même perception de l’Etat qu’il a achevé de décrédibiliser ». A quel Idrissa Seck se fier finalement ?
Celui qui ambitionnait de lancer un programme de redressement national, pour rectifier les errements d’Abdoulaye Wade, où celui qui s’est montré fier hier à Thiès, de retrouver son père en avouant son erreur d’avoir voulu l’affronter et qui promet aujourd’hui de remporter avec lui « une victoire éclatante en 2012 ». Quand Djibo Kâ a eu une démarche similaire vis-à-vis d’Abdou Diouf, dans l’entre-deux-tours de la présidentielle 2000, Idrissa Seck avait qualifié son attitude de tortueuse. On lui laissera le soin de choisir lui-même le qualificatif qui lui convient. A Wade, il faudra surtout dire au peuple, où sont passés les 40 milliards de F CFA qu’il accusait Idrissa Seck d’avoir détourné.
Bien évidemment, les deux acolytes comptent sur l’amnésie supposée des Sénégalais pour ne pas avoir à s’expliquer sur le protocole de Rebeuss. Ces retrouvailles sont finalement l’histoire de deux grands joueurs qui se rendent comptent qu’il est préférable pour eux de marcher ensemble que de se neutraliser mutuellement. Sauf que là, ils se liguent dans le dos du peuple sénégalais. Et comme de bons illusionnistes, ils sont convaincus d’avoir réussi le parfait tour de passe passe à Thiès. Le peuple ébloui par leur magie, va tout oublier et faire comme si de rien n’était.
Cela lui permet de souffler un peu et donner l’impression de reprendre l’initiative politique. Et puis cela donne aussi au Pds l’image d’un parti qui est en train de se reconstituer après des années de déchirures qui ont vu certain de ses ténors lui tourner le dos. Me Wade ne s’y trompe d’ailleurs pas quand il lance un appel à Maky Sall, Me Alioune Badara Cissé et Jean Paul Dias pour qu’ils reviennent au bercail. Mais la star du jour, c’est Idrissa Seck, qui, selon Me Wade « est revenu avec le même militantisme et la même détermination qu’avant ». Va-t-il maintenant occuper les mêmes stations au sommet de l’Etat et dans le Pds ?
Là est la question. C’est en tout cas l’échec de tous ceux qui se sont investis auprès de Me Wade pour mener une guerre sans merci contre Idrissa Seck. Ce dernier doit aussi penser à trouver une bonne compensation à tous ceux de son camp qui ont vécu des misères pour délit d’amitié. Peut-être qu’il ne va pas les oubliés quand il reviendra aux affaires. Déjà son nom est avancé pour occuper le poste de vice-président. Il semble, en effet, que le Chef de l’Etat est parvenu, pour l’instant, a bridé les troupes de son fils, les militants de la Génération du Concret qui ont juré sur tous les toits qu’il est hors de question pour eux de cheminer avec Idrissa Seck. Mais pour combien de temps encore ?
Le moins que l’on puisse dire c’est que la Génération du Concret n’est pas prête à accueillir le maire de Thiès à bras ouvert. D’autant que la veille du déplacement de Wade pour la Cité du Rail, certains proches du courant de Karim Wade, remuaient ciel et terre pour retrouver les fameux Cd « Lui et Moi », savamment distillés à l’époque par Idrissa Seck. Certainement pour rafraîchir la mémoire de l’opinion. Il est vrai que les Sénégalais sont réputés amnésiques. Mais ils s’en trouvent certainement d’aucuns qui ne vont pas oublier qu’Idrissa Seck, lors d’une interview accordée à Rfi à la veille de la présidentielle 2007, déclarait que toute retrouvaille politique avec Abdoulaye Wade était exclue. C’est encore l’ancien Premier ministre qui déclarait, lors d’une autre sortie médiatique, que sur le plan politique, Me Wade et lui ne partagent « ni la même vision du changement, dont il a altéré l’esprit, ni la même perception de l’Etat qu’il a achevé de décrédibiliser ». A quel Idrissa Seck se fier finalement ?
Celui qui ambitionnait de lancer un programme de redressement national, pour rectifier les errements d’Abdoulaye Wade, où celui qui s’est montré fier hier à Thiès, de retrouver son père en avouant son erreur d’avoir voulu l’affronter et qui promet aujourd’hui de remporter avec lui « une victoire éclatante en 2012 ». Quand Djibo Kâ a eu une démarche similaire vis-à-vis d’Abdou Diouf, dans l’entre-deux-tours de la présidentielle 2000, Idrissa Seck avait qualifié son attitude de tortueuse. On lui laissera le soin de choisir lui-même le qualificatif qui lui convient. A Wade, il faudra surtout dire au peuple, où sont passés les 40 milliards de F CFA qu’il accusait Idrissa Seck d’avoir détourné.
Bien évidemment, les deux acolytes comptent sur l’amnésie supposée des Sénégalais pour ne pas avoir à s’expliquer sur le protocole de Rebeuss. Ces retrouvailles sont finalement l’histoire de deux grands joueurs qui se rendent comptent qu’il est préférable pour eux de marcher ensemble que de se neutraliser mutuellement. Sauf que là, ils se liguent dans le dos du peuple sénégalais. Et comme de bons illusionnistes, ils sont convaincus d’avoir réussi le parfait tour de passe passe à Thiès. Le peuple ébloui par leur magie, va tout oublier et faire comme si de rien n’était.